La Nouvelle gouvernance unifiée
Soyons clairs d’entrée de jeu. Le terme de « gouvernance » fait grincer des dents. Afin de parfaitement comprendre notre position et celle de la civilisation humaine actuelle en ce monde, nous ne pouvons que vous recommander, avant de lire la page actuelle, de vous reporter utilement, à supposer que ça n’ait pas déjà été fait, à la page « Nouveau paradigme », faisant assez exhaustivement le point (c’est du moins son objectif) sur les failles structurelles propres à la notion de « démocratie », témoignant sans possible doute qu’elle représente la source-même de tous les maux civilisationnels qu’il soit possible d’imaginer.
Afin d’illustrer l’essence de ce propos, citons-le partiellement en ces termes:
Le peuple est incapable de se gouverner seul, à moins que tous ceux qui le constituent aient d’autres attributions que celles de voter pour quelqu’un qui ira forcément contre leurs intérêts à terme (sauf extraordinaire exception).
La démocratie permet l’exercice de l’incommensurable pouvoir de l’argent. L’argent n’est pas issu du travail mais de la corruption. La corruption rend fortuné quand le travail permet de vivre, dans le meilleur des cas, sinon survivre. Le point faible de la démocratie est la corruption, laquelle permet qu’à partir de la démocratie, elle puisse passer de l’état de faille exploitable à celui d’institution, la dissolvant de l’intérieur de laquelle il ne reste finalement que la perversion et son illusion (…)
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"Le peuple ne peut se gouverner seul"
Soit tous les individus d’une population, sans exception, se gouvernent eux-mêmes, soit certains le font à leur place parce que tout le monde ne peut se retrouver valablement en assemblée délibérante lorsque cette population dépasse le millier d’individus. Si certains le font à la place du peuple, on retombe alors dans les travers d’une démocratie élective livrée au pouvoir de l’argent.
"Le point faible de la démocratie est la corruption"
Retomber dans les travers d’une démocratie élective livrée au pouvoir de l’argent, c’est donc aussi, de fait, la livrer à la corruption qu’elle induit de manière systématique. Si ni les peuples ni les individus n’étaient jamais, ni en aucun cas, sensibles à la corruption, alors cette solution pourrait éventuellement fonctionner, mais l’absolue incorruptibilité de l’Humanité reste encore à prouver, et malheureusement, l’histoire montre un nombre considérable de contre-exemples de cette hypothèse.
L'indispensable nécessité d'une gouvernance
Quelle que soit sa forme, une gouvernance est un prérequis fondamental à toute civilisation organisée et évoluée. Donc à choisir, autant qu’elle soit juste, droite, bienveillante et au réel service de l’ensemble des citoyens qui la constituent. Sans gouvernance, c’est la porte ouverte à l’anarchie. Afin qu’une civilisation néogénésique (relatif au nouveau paradigme à peine né) soit effectivement pérenne et que sa capacité évolutive lui soit absolument conservée envers et contre tout, le seul régime qui puisse lui seoir d’une manière ou d’une autre, est qu’une forme d’Intelligence* supérieure à celle, faillible et corruptible propre à la nature humaine, prenne les choses en main et en supervise l’évolution. Il ne s’agit ni ne s’agira jamais de gouverner, ni le monde des Hommes, ni les Hommes eux-mêmes, mais d’établir le cadre incorruptible permettant à l’Humanité de se gouverner elle-même, donc sans risque d’abus, contrairement à ce qui a TOUJOURS été constaté.
L’Archimagisterium est le fruit de cette volonté. Il est lui-même administré par des représentants de la civilisation humaine, mais personne le constituant n’est élu. Élire quelqu’un, c’est faire le choix d’un inconnu sur base de sa capacité à séduire les individus. Ce système a clairement montré sa perversité depuis longtemps. Que l’on croit au hasard ou non, celui-ci est un bien meilleur critère de choix que le fruit d’une séduction instillée de la part de quelqu’un d’arriviste, du moins qui ferait passer ses intérêts propres avant ceux qu’il est censé servir à titre inconditionnel.
Avec l’indispensable recul en rapport, le choix de l’Apolytocratie, seul « régime » que l’Humanité, de mémoire d’Homme, n’ait jamais expérimenté, semble particulièrement judicieux face à l’évidence des failles de tous les régimes, choisis ou bien plus souvent imposé, dans l’histoire de l’Humanité.
Il est un fait que les expressions comme « gouvernance mondiale » ou « nouvel ordre mondial » (ou quoi que ce soit de « mondial » d’ailleurs) fait peur, au vu des projets ourdis de longue date par les tenants du pouvoir de l’argent dans la civilisation précédente, relativement à ces dénominations. Néanmoins, force est de constater que, comme à l’accoutumée, les termes employés par leurs soins sont judicieux grâce à l’effet rédhibitoire qu’ils ont obtenu sur les populations, ne nous laissant que peu de latitude afin de nous exprimer valablement dans un contexte sensible, pourtant orienté à 180 degrés de celui des prédateurs de l’Humanité. La « mondialisation » est l’issue inévitable pour toute civilisation évoluée, sous peine de stopper net son évolution. Qu’il s’agisse de placer l’Humanité en esclavage ou de la rendre libre, le seul et unique moyen d’y parvenir est obligatoirement commun aux deux camps.
« Jeter le bébé avec l’eau du bain » comme le dit l’expression française, est aussi facile que tentant, mais témoigne aussi d’un dramatique manque de recul qui pourrait être gravement préjudiciable à la planète entière, davantage encore, à notre sens, que prendre le risque de faire confiance à la mauvaise personne, qui qu’elle soit.
C’est la raison pour laquelle la gouvernance globale que représente l’Archimagisterium pour le Royaume de Terremère-Gaïa, en tant que modèle de gouvernance laissé entre les mains de l’Humanité malgré tout, mais selon les règles établies par le Couple Impérial et sous sa supervision en tant que ce qu’il représente, est non seulement le modèle absolument idéal en contexte par rapport au passé proche de l’Humanité, mais aussi un modèle qui ne sera ni proposé ni suggéré, ni et encore moins soumis au débat du peuple, mais bel et bien imposé comme une évidence dont tous seront capables de mesurer le caractère judicieux, au même titre que seront imposés, en tant qu’obligations morales, la néogénèse, l’Âge de Diamant, le paradigme qui en découle, les lois en rapport qui en structurent et balisent les conditions sociétales, mais aussi et surtout, puisque c’en est la finalité, le bonheur et la santé pour tous sans la moindre exception, quel que soit le temps nécessaire à l’ensemble de l’implantation structurelle de la nouvelle civilisation.
[*] Principe de la vie psychique dans son ensemble. (CNRTL, « Intelligence » A.I.a.1.e.)