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Démocratie vs Apolytocratie

La démocratie est vendue aux peuples de ce monde comme étant le joyau de la civilisation humaine, lui opposant, comme l’ombre d’un croquemitaine, toutes les formes autocratiques ayant déjà été expérimentées, à savoir, entre autres, la monarchie absolue, le communisme, la dictature pure et simple, pour les formes les plus évidentes à l’esprit.

Cette soi-disant démocratie est défendue bec et ongles comme étant le dernier rempart envers et contre la barbarie par tous les porte-paroles et divers chantres du système actuel (les politiciens, la presse, les grands entrepreneurs et globalement tous ceux qui sont démocratiquement en droit d’en abuser au détriment d’autrui). Ce ressassement constant a conditionné les peuples à adopter cette litanie depuis des siècles comme étant le reflet de la vérité absolue. Il ne viendrait donc à l’esprit de personne de remettre en question ce postulat présenté comme la plus raisonnable des évidences, hormis de la part des nostalgiques d’un certain passé, ayant été vécu ou non, ou de la part des illusionnés par une contre-propagande servie par les individus déçus par ce que leur offre, justement, la démocratie, laquelle aura permis d’apporter toutes les horreurs de la guerre, de l’exclusion, de l’extrême pauvreté, la panégyrique de la dégénérescence humaine, la glorification du Marché libéral, la déshumanisation des politiques uniquement favorables à la suprématie de l’argent et au pouvoir qu’il confère dans une société ou les maîtres décideurs ne sont élus par personne.

Nous n’allons cependant pas refaire ici le procès du régime démocratique, instrumentalisé comme l’ont été tous les autres régimes et qui plus est, par les mêmes autorités, en l’occurrence financières. Vous pouvez, si l’argument vous intéresse, vous reporter aux différentes pages en exposant les arguments, en en estimant vous-même la légitimité :

Le "palais des glaces" de la démocratie

L’information apportée par cette page ne concerne que la mise en relief rapide de ce qui distingue la démocratie, son idéal, malgré son impossible mise en application systémique, ce qu’il en est réellement, des fondements de l’Apolytocratie, seul et unique « régime » (puisqu’il faut un terme pour la qualifier, même si, en réalité, elle représente infiniment davantage que cela) à permettre une viabilité civilisationnelle universelle.

En effet, la démocratie n’a jamais été appliquée en tant que telle, car quand bien même l’idéal en rapport est-il respectable, elle est effectivement inapplicable. Elle l’était déjà du temps de la Grèce antique. Elle l’est encore aujourd’hui et le sera durant des siècles, à supposer qu’elle puisse effectivement être appliquée un jour, mais obligatoirement sous une autre forme que celle sous laquelle elle est envisagée à ce jour. Relativement aux temps actuels, la démocratie n’est d’ailleurs pas destinée à être appliquée, mais à être prise pour excuse en tant qu’argument permettant de légitimer tous les abus qu’elle est la seule à permettre.

Comparatif

Démocratie idéale

La démocratie est un système politique qui repose sur un ensemble de principes et de caractéristiques visant à garantir la participation citoyenne, la transparence et la protection des droits et libertés.

"Démocratie" appliquée

La démocratie est un système politique qui repose sur un ensemble de principes et de caractéristiques visant à garantir l’accroissement anarchique des plus grandes fortunes dans une logique de dépouillement des plus faibles, arguant la participation citoyenne, la transparence, et la protection des droits et libertés pour rassurer le peuple instrumentalisé en tant qu’unités de production et d’achat dans un monde lobbycratique sous dictature bancaire où l’argent est maître.

Apolytocratie

L’Apolytocratie est un système de gestion des populations et des ressources qui repose sur un ensemble de principes et de caractéristiques visant à garantir la participation citoyenne, la transparence et la protection des droits et libertés.

1. Souveraineté populaire

Le pouvoir politique appartient au peuple, lequel est la source de toute légitimité politique. Les citoyens participent à la prise de décision, souvent à travers des élections.

Les élus sont responsables devant les électeurs, qui peuvent les reconduire ou les remplacer périodiquement.

1. Falsification de la représentativité politique du peuple

Il appartient au peuple de voter pour des candidats politiques qui sont légalement en droit de contredire, dans les faits, les arguments de leurs promesses électorales, donc de trahir leurs engagements envers le peuple.

Les politiciens se font payer par des intérêts privés afin de légiférer en leur faveur plutôt que dans l’intérêt du peuple qui les a élus (le lobbyisme).

Le peuple n’a aucun contrôle sur les actions des hommes politiques, et ne découvre bien souvent leurs trahisons qu’à l’occasion des scandales qui éclatent régulièrement.

1. Souveraineté de la Droiture et du bon sens dans les meilleures conditions d'évolution pour tous

Les individus engagés en termes de représentativité du peuple à une échelle ou une autre doivent faire leur preuve quant à leur qualité de service de l’intérêt général et sont surveillés en ce sens. Ils ne sont pas rémunérés pour leur engagement, lequel doit être personnellement désintéressé, mais l’ensemble de leurs frais et débours leur sont intégralement remboursés sur la base du train de vie moyen des citoyens sur lesquels s’entendent leurs juridictions respectives.

Si un candidat politique ainsi mandaté est visiblement inapte à assumer ses responsabilités ou s’il les trahit tant soit peu, il est démis de ses fonctions et remplacé par un autre candidat selon le même procédé, et éventuellement soumis à instruction judiciaire en cas de grave manquements de sa part.

2. Élections libres et équitables

Les élections sont régulières, transparentes, et se déroulent sans coercition.

Les citoyens ont le droit de se présenter et de voter pour des candidats de leur choix, dans un cadre libre de fraude et de manipulation.

2. Non-fiabilité des résultats électoraux

Le peuple est inapte à requérir les preuves de l’honnêteté du dépouillement des votes. Il est contraint de l’admettre tel.

Certains systèmes électoraux (USA et Belgique par exemple) imposent de voter pour l’électeur qui va lui-même voter pour la personne qui exercera son mandat (pour faire simple). Il n’y a donc pas de représentativité directe.

Les pays démocratiques (ayant adopté le système de vote électronique à dessein) ont régulièrement et artificiellement augmenté le nombre de votants par rapport à leur réelle démographie nationale, en la faveur du candidat devant être élu en fonction des intérêts financiers des industries en place les plus puissantes. Certaines preuves irréfutables en ce sens ont tout simplement été ignorées.

Les États-Unis imposent à certains pays, l’identité du candidat sortant à l’élection présidentielle, au mépris de l’intention des citoyens, via la société D3 Communication au Delaware, quel que soit le résultat des suffrages transmis par l’autorité habilitée à annoncer les résultats au sein dudit pays.

Toutes les campagnes électorales visent à séduire les votants potentiels sur la base de promesses faite par les candidats aux élections, alors qu’aucune loi ne les oblige à y être fidèles. Tout candidat élu peut, purement et simplement, mettre au panier le programme sur base duquel il a été effectivement élu et en appliquer un autre radicalement différent, voire opposé.

2. Élection par tirage au sort

Le principe électoral repose sur le tirage au sort, rendant illégales autant qu’inutiles aussi, toutes les campagnes électorales.

3. Libertés individuelles

Les droits et libertés fondamentaux (liberté d’expression, de presse, de réunion, de religion) sont garantis et protégés. Les citoyens peuvent exprimer librement leurs opinions sans crainte de répression.

3. Expression orientée des libertés

Les droits fondamentaux sont exercés envers ceux qui ne contreviennent pas à la norme imposée généralement au travers de la presse, laquelle organise régulièrement des campagnes de désinformation ou de discrédit des opinions reconnues comme subversives (minorités religieuses, opinions controversées – mariage gay par exemple, presses locales, aujourd’hui disparues, ayant dû aller dans le sens de la presse mainstream uniformisée). Toute controverse est estampillée « dérive sectaire » ou « terroriste ». Ces messages partisans sont infiniment ressassés jusqu’à ce qu’ils soient crus et répétés par le peuple lui-même sans la nécessaire intervention de l’État ou des médias complices.

3. Libertés individuelles de tous envers tous

Tous les droits et libertés fondamentaux sont garantis et protégés à condition de ne pas entraver l’ordre public et préserver la pleine et entière liberté de tous ceux qui préservent aussi celle d’autrui.

4. État de droit et indépendance judiciaire

Tous, y compris les dirigeants, sont soumis aux mêmes lois. La loi est impartiale, appliquée par des institutions indépendantes.

La Constitution et les lois protègent les droits individuels et collectifs.

Les tribunaux et les juges agissent de manière impartiale, sans pression des autres pouvoirs, garantissant que la justice est rendue de manière équitable et neutre.

4. État lobbycratique

Le pouvoir de l’argent supplante celui de la justice, instituée ainsi à double vitesse.

La Constitution n’est généralement pas appliquée si elle entrave les intérêts financiers ou la réputation des puissants, outre le fait qu’il existe nombre de « zones blanches » dans lesquelles aucun droit juridique ne s’applique (les eaux internationales ou la Banque des Règlements Internationaux à Bâle en Suisse par exemple). 

Il n’est pas admis que la réputation des plus grandes fortunes soit remise en question et toute tentative en rapport est décrédibilisée.

La loi sert à protéger la loi et sa stricte application quoi qu’il en coûte, au détriment de la justice s’il le faut.

4. État de Droiture Orthodole

Tous, y compris les dirigeants, sont soumis aux mêmes lois. Aucune exception n’est faite pour personne, pas même le Couple Impérial, lequel a un devoir absolu d’exemplarité. La loi est fondamentalement impartiale et appliquée, non pas de manière à protéger son application, mais les individus selon leur propre degré de responsabilité.

La loi est indicative et, à ce titre, relative et non absolue. Elle sert à donner à tous une direction commune, mais la justice est davantage rendue en fonction des circonstances que des textes, lesquels peuvent toujours être contournés ou détournés.

La justice, et non la loi, est rendue par le ministère de la Colonne Prétoriale constituée des Tvish du Deuxième Ordre de la Pracandhasenamukha, en tous points infaillibles dans leur capacité à sonder le vrai du faux au sein du psychisme humain.

5. Séparation des pouvoirs

Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont distincts pour éviter les abus de pouvoir et garantir un équilibre.

Chaque pouvoir a ses propres compétences et peut contrôler les autres dans un système de « checks and balances ».

5. Soumission des pouvoirs à celui, inconditionnel, de l'argent

Tous les pouvoirs sont soumis aux intérêts du marché et favorisent en ce sens les plus fortunés, rendus factuellement intouchables ou presque.

Le pouvoir de l’argent n’est jamais partagé, ni soumis à aucune autorité, hormis celle de principe que toutes les autorités financières parviennent à détourner ou contourner à leur avantage. De même, tout acteur économique de premier plan, dans l’exercice de son pouvoir financier, n’est soumis à quelque élection que ce soit, voire quelque supervision éthique, rendant les politiciens et leurs programmes parfaitement inutiles (la Belgique est restée plus de six mois sans gouvernement sans que la vie de quiconque au sein du peuple en ait été perturbée en quoi que ce soit).

Certaines décisions violent purement et simplement le fondement constitutionnel même, rendant antidémocratique la nation qui en est responsable, dans le silence le plus général. C’est le cas de la France qui a aboli de longue date la séparation des pouvoirs en subordonnant la justice à un ministère sous l’autorité de l’exécutif, compromettant l’équilibre des pouvoirs et ouvrant la porte à des dérives autoritaires, dans l’assourdissant silence des médias, hormis quelques tentatives éparses d’information de la part de citoyens conscients du sens de cette décision, sans avoir pour autant interpelé quiconque. Il n’en est plus fait mention nulle part.

5. Pouvoir de supervision

La concentration des pouvoirs au sein des diverses articulations de l’Archimagisterium est établie afin de permettre une supervision de la stricte application des politiques en correspondance avec les normes d’admissibilité permettant de garantir la liberté, l’autonomie et le respect à l’ensemble du Vivant sans nulle exception ; la Hiérodarchie étant l’autorité suprême qui l’impose et se l’impose de même.

6. Pluralisme politique

La diversité d’opinions est respectée et les partis politiques peuvent s’exprimer librement.

Les partis politiques sont multiples et peuvent représenter une variété de courants idéologiques.

6. Diversification idéologique incitant à la confrontation

Les partis politiques ont tous des avis différents sur tous les sujets, s’insultant mutuellement et favorisant leurs partisans respectifs à faire de même entre eux, alors que la direction prise par un pays est rarement différente, qu’il s’agisse de l’un ou d’un autre parti au pouvoir. Les finalités politiques sont les mêmes, quels que soient les partis et les idéologies. Une seule idéologie est appliquée : la faveur laissée au pouvoir de l’argent.

6. Action politique interdite

Seul le service personnellement désintéressé de la communauté est encouragée afin d’obtenir une gestion rationnelle des populations et des ressources, de permettre de résoudre les problèmes de manière efficace et profitable à l’ensemble du Vivant et enfin, de garantir une vie épanouie, libre et heureuse à tous.

7. Participation citoyenne

Les citoyens sont encouragés à s’impliquer activement dans les affaires publiques, notamment par le vote, les pétitions et les mouvements sociaux.

Les organisations de la société civile, comme les syndicats et les associations, participent à la vie démocratique.

7. Contestations citoyennes

Les citoyens se contentent de contester les décisions injustes et pénalisantes pour le plus grand nombre, généralement sans aucune répercussion concrète si l’intérêt financier dépasse l’intérêt citoyen ou simplement humain. Hormis quelques cas isolés, les revendications restent lettre morte et la vie pour tous ne s’améliore jamais.

7. Participation citoyenne

Les citoyens sont encouragés à s’impliquer activement dans les affaires publiques, notamment par la défense de dossiers, lesquels sont toujours présentés en sessions parlementaires et retenus en tant que source de progrès le cas échéant assorti du financement, par l’Archimagisterium, des solutions proposées si elles sont, au montage du dossier, considérées comme effectivement pertinentes.

Chacun, sans exception, représente un rouage effectif et indispensable de l’ensemble unifié de la société Apolytocratique, et sait en quoi et pour quelle raison concrète, il ou elle est en effet indispensable à ce titre.

8. Transparence et responsabilité

Les gouvernements démocratiques doivent être transparents dans leurs décisions, avec des institutions publiques accessibles.

Les responsables politiques et administratifs doivent rendre des comptes à la population.

8. Irresponsabilité et opacité

Les gouvernements considérés comme démocratiques ne font pourtant jamais preuve de transparence, la plupart des décisions étant prises par des cellules ou des agences dont les responsables ne sont jamais élus par le peuple et dont les politiques appliquées sont conservées les plus éloignées possibles de la connaissance des individus, estimés inaptes à en apprécier le bien-fondé.

8. Transparence et responsabilité

La gouvernance Apolytocratique est purement transparente dans ses décisions, avec des organismes accessibles, respectueux, à l’écoute, et dont la vocation est l’aide et l’assistance dues à tous ceux qui en ont besoin, au moment où ils en ont besoin et de manière obligatoirement rapide, efficace, droite et équitable.

9. Liberté de la presse et des médias

La presse et les médias sont libres et indépendants, permettant de diffuser une diversité d’informations et de points de vue essentiels pour informer et éduquer le public sur les affaires politiques.

La presse est libre de publier et de critiquer le gouvernement sans craindre la répression.

Les citoyens ont accès à des informations diversifiées, cruciales pour faire des choix éclairés.

9. Oligarchie économique médiatique

Tous les organes et groupes de presse appartiennent les uns aux autres et ont à leur sommet cinq individus seulement qui se partagent le pouvoir en rapport.

La presse est un business. La vérité n’est pas recherchée, mais le profit, la sensation, le scandale, autant que la protection des intérêts de leurs partenaires. La seule liberté laissée à la presse est celle qui consiste en la satisfaction économique des investisseurs et actionnaires, ainsi que des divers comités de direction qui ont le profit en seule et unique ligne de mire.

La presse est appelée le « troisième pouvoir ». Il est l’outil par excellence laissé aux tenants du pouvoir (financier) de manipuler les masses et d’obtenir, notamment par la peur, la soumission des peuples et des individus à l’autorité.

9. Obligation de la presse et des médias

La presse et les médias ont l’obligation impérative de se faire les relais constants de la vérité, du moins de la réalité des faits de manière aussi objective qu’il est humainement possible de le faire, sans en omettre aucun pour quelque raison que ce soit, sans surestimation ni sous-estimation, hors de toute politique de propagande.

10. Protection des minorités

Les démocraties doivent protéger les droits des minorités ethniques, religieuses, linguistiques et autres, et leur donner un accès équitable aux droits politiques et civils.

Les discriminations sont prohibées et des mesures d’inclusion peuvent être mises en place pour garantir leur représentation.

10. Protection des minorités si elles sont approuvées par le système et discrimination des autres

Mise en application de politique d’exclusion, voire de répression (notamment par le truchement des médias) par manipulation de l’opinion publique, afin d’obtenir des résultats précis en termes d’ingénierie sociale, conforme à des programmes non communiqués au public.

Mise en place de politiques de discrimination entretenues parfois sur de longues années envers une catégorie précise de population, afin de faire ensuite volte-face, adoptant une position inverse et placer ladite catégorie de population au pinacle de la société tout en la manipulant afin d’obtenir de sa part un comportement favorisant les desseins politiques poursuivis de très longues dates, transcendant les mandats électoraux et les partis tour à tour au pouvoir (par exemple, la quasi-divinisation de la nature homosexuelle ou de la « théorie du genre », au détriment des valeurs familiales traditionnelles, concourant à une déstabilisation globale de la société).

10. Protection de l'Unité

L’Apolytocratie protège les droits de tous, au-delà de la notion de minorité ou majorité, mais dans un cadre encourageant les disparités, dans un contexte unifié et équitable pour tous, donnant à chacun, qui qu’il soit, un accès aux droits et aux devoirs auxquels tous sont soumis.

11. Contrôle et responsabilité du gouvernement

Le gouvernement est responsable devant le peuple et les institutions démocratiques. Les responsables politiques doivent rendre des comptes de leurs actions, et les citoyens ont le droit de les critiquer et de demander des comptes.

11. Contrôle et déresponsabilisation du gouvernement

Le gouvernement se déresponsabilise face au peuple et les institutions démocratiques coopèrent en ce sens, le problème en rapport étant endémique. Les responsables politiques ne rendent jamais de compte au peuple. Le mensonge d’État est institutionnalisé de manière systématique. Il est implicitement demandé au peuple d’accepter sans tenter de trop en savoir au sujet des manÅ“uvres des gouvernements, lesquels cachent l’ensemble de leurs actions déterminantes en invoquant la sécurité nationale.

11. Contrôle et responsabilité de l'Archimagisterium

L’Archimagisterium est responsable devant le peuple de sa politique de gestion et chacune de ses sous-divisions l’est de même, de manière multilatérale. En outre, l’Archimagisterium a un devoir irrévocable d’information relative à la mise en application de ses stratégies.

12. Respect des droits sociaux et économiques

Bien que la démocratie soit principalement axée sur les droits civils et politiques, elle intègre de plus en plus la protection des droits sociaux, comme l’accès à la santé, à l’éducation et à des conditions de vie décentes.

Le bien-être des citoyens est une priorité et les inégalités économiques sont combattues.

12. Irrespect des droits sociaux et économiques

La démocratie est essentiellement fondée sur le principe d’interdictions et d’obligations imposées aux citoyens, lesquels sont contrits par une législation fiscale généralement acharnée et abusive. L’accès à la santé et à l’éducation est de plus en plus dépendant des ressources financières des citoyens dans la mesure où les budgets alloués aux services sociaux sont de plus en plus maigres. Les plus riches peuvent se tourner vers des alternatives privées au vu de la démission des États face à leurs obligations de prise en charge citoyennes, alors que les plus pauvres ne peuvent que s’en contenter.

Chaque citoyen de quelque pays démocratique au monde est obligatoirement esclave de la dette, comme l’est le pays dans lequel il se trouve ; l’économie mondiale dans son ensemble étant fondamentalement entretenue par le principe même de la dette.

12. Respect des droits sociaux et économiques

L’Apolytocratie intègre de plein droit pour tous et à titre inconditionnel, un accès plein et entier au meilleur des ressources sociales disponibles à titre entièrement gratuit, qu’il s’agisse de santé, d’éducation, de logement, de nourriture, ainsi qu’aux ressources financières de base comme à ce qui permet de les gérer.

Le principe de la dette n’existe pas dans la mesure où la comptabilisation d’intérêts débiteurs est illégale.

13. Participation active des institutions de la société civile

Les associations, les ONG et autres groupes de la société civile jouent un rôle essentiel en surveillant l’action des pouvoirs publics, en sensibilisant le public et en défendant les droits.

13. Inefficacité des institutions de la société civile

Les associations, les ONG et autres groupes de la société civile sont, soit rendus incapables de jouer leur rôle de surveillance de l’action des pouvoirs publics, soit n’existent que pour bénéficier de subventions dont la part allouée à leur objet est infime et/ou inutiles. Ces organismes sont prioritairement soumis à la nécessité de collecter de l’argent pour subsister et n’ont aucun intérêt à s’opposer aux institutions publiques, lesquelles pourraient les en priver en guise de répression si lesdites associations et ONG devenaient une entrave.

13. Inutilité de l'existence des institutions de la société civile

Nulle association ou ONG n’est requise à l’effet de surveiller les institutions dans la mesure où leur transparence est absolue. Aucune somme d’argent n’est jamais collectée auprès des citoyens, auxquels sont en revanche allouées des sommes d’argent régulières afin de leur garantir un risque financier zéro, quel que puisse en être la cause éventuelle. L’Archimagisterium n’exerce pas une fonction d’assistanat, mais de participation cosolidaire à la vie de tous sans exception, rendant possible leur accomplissement individuel et collectif dans une sécurité d’esprit, comparativement à l’actuelle « peur du lendemain ».

14. Décentralisation et autonomie locale

Les gouvernements locaux disposent de certaines autonomies pour répondre aux besoins spécifiques de leurs communautés, renforçant ainsi la participation locale et le pouvoir décisionnel des citoyens dans leur région.

14. Décentralisation illusoire et dépendance financière

Les gouvernements locaux sont eux-mêmes soumis au pouvoir de l’argent et doivent s’exécuter dans le sens de ce qui leur est imposé par ce pouvoir, tout en donnant certains éléments permettant aux citoyens de continuer à croire tant bien que mal en la bienveillance des institutions et en l’intérêt qu’ils représentent pour ces dernières.

14. Unification du principe de gouvernance et autonomie de gestion

Les gouvernements locaux doivent suivre les normes d’admissibilité imposées à tous dans le cadre d’une circonscription des meilleures conditions de vie universellement favorables, mais peuvent appliquer des mesures qui leur sont propres, car adaptées aux conditions de vie spécifiques ou de gestion des ressources qui leur correspondent au mieux, sans jamais mettre en application, à l’échelle mondiale, de politique d’uniformisation.

15. Culture démocratique et éducation civique

La démocratie repose sur une culture politique qui valorise le débat, le compromis et le respect des opinions divergentes.

L’éducation civique vise à former les citoyens à leurs droits et devoirs, et à promouvoir les valeurs démocratiques.

15. Culture ploutocratique et éducation civique

La démocratie repose sur une culture politique qui valorise le débat, le compromis et le respect des opinions divergentes, tant qu’elles ne nuisent pas aux intérêts financiers des puissants, tant qu’elles ne s’opposent pas à l’establishment, tant que les opinions promulguées sont celles que tout le monde promulgue suite à leur promulgation en boucles par les services de presse.

L’éducation civique vise à former les citoyens à l’illusion de leurs droits comme à la sous-estimation de leurs devoirs, tout en tentant d’inculquer le fait que les valeurs démocratiques sont celles qui ont préséance alors qu’il est à la portée de tous de constater combien elles sont soumises à celles de l’argent.

Les seuls véritables cadres de débats d’idées où les projets concrets s’envisagent et où les initiatives se prennent, sont au sein de clubs de réflexions tels le groupe de Bilderberg, le Club de Paris, le Club de Rome, le forum de Davos ou encore La Table Ronde ; clubs auxquels ne sont admis que les journalistes convertis aux causes défendues durant ces rencontres et les grandes fortunes, certainement pas les gens du peuple.

15. Culture humaniste et éducation civique

L’Apolytocratie repose sur une culture unitiste qui valorise la diversité et l’unité de ce qui en fait la richesse. La divergence d’opinions y est acceptée et encouragée à condition que des efforts sincères de conciliation des oppositions y soient clairement fournis.

L’éducation civique vise à enseigner à tous les véritables modi operandi de l’Archimagisterium dont chacun peut constater par lui-même la viabilité opérationnelle et la transparence.

Les clubs de réflexions sont ouverts à tous sans exception afin que soient présentées les meilleures idées de tous, devant permettre le progrès global. Chacun a, en l’occurrence, la possibilité de se faire entendre valablement et d’être à l’origine d’un dossier permettant d’initier une part des grands travaux entrepris par l’Archimagisterium, dans l’objectif de ce même progrès. Le meilleur des arguments avancés en ce sens par le peuple a toutes les chances d’être présentés en sessions parlementaires en vue d’une entrée en production le cas échéant, avec son financement pris en charge par l’Archimagisterium, une fois encore.

16. Mécanismes de recours et de protection des droits

Les citoyens disposent de moyens pour contester les décisions injustes et faire respecter leurs droits, par le biais d’instances comme les cours constitutionnelles, les médiateurs ou les organismes de protection des droits.

16. Stérilité des mécanismes de recours de protection des droits

Si ce droit existe, sa mise en application reste lettre morte. Les contestations sont ignorées, voire réprimées (exemple des gilets jaunes).

16. Mécanismes de recours et de protection des droits

Toutes les décisions prises par l’Archimagisterium en général et la Hiérodarchie en particulier, le sont dans le seul objectif du bien-être du Vivant. Si une erreur pratique devait être commise et qu’il y ait alors une pénalisation citoyenne, les citoyens concernés disposeraient d’un accès de fait aux organismes habilités à recevoir les contestations et proposer des audiences publiques au cours desquels les faits sont exposés afin de trouver dans les plus brefs délais, une solution aux problèmes rencontrés, et ce, en présence d’une représentation de la Hiérodarchie. Ces réunions peuvent être enregistrées en vidéo et partager des idées qui ont été faites pour être plus transparentes. (voir page « Les Structures » > Détails des différentes Lisières > Les Égides > Les Solvivats Â»).

17. Mécanismes de révision constitutionnelle

Les Constitutions démocratiques prévoient des mécanismes de révision ou d’amendement permettant d’adapter les institutions aux évolutions de la société.

Ces processus sont souvent longs et délibérés pour éviter des modifications arbitraires.

17. Dérives anticonstitutionnelles

Il est souvent constaté un irrespect flagrant de certains articles de telle ou autre Constitution, laquelle n’est souvent présentée que comme attestation démocratique, mais sans le respect dû à ses articles, tout ou en partie, là où existe une collusion antidémocratique (mais fortement rentable) dans l’intégralité du paysage politique national ou international.

17. Mécanismes de révision constitutionnelle

Le Codex Constitutionnel de l’Archimagisterium prévoit des mécanismes de révision ou d’amendement afin de pouvoir s’adapter à l’évolution du cadre civilisationnel sans risque d’obsolescence.

Ces processus font l’objet de nombreuses étapes de contrôles dans le but d’éviter tout risque de modifications arbitraires.

18. Transparence et lutte contre la corruption

La transparence dans les processus décisionnels et financiers est encouragée pour éviter la corruption, avec des mécanismes de vérification et d’audit indépendants.

18. Laxisme institutionnel facilitant la corruption

Quelle que soit sa configuration, le pouvoir corrompt et le lobbyisme est bien présent pour en témoigner. Les carrières politiques, dans 9 cas sur 10, sont engagées dans l’espoir de pouvoir abuser du système au profit personnel de ceux qui s’y investissent au détriment de l’intérêt du peuple. Il suffit pour s’en convaincre de constater le nombre de scandales qui éclatent, alors que chacun d’eux est considéré comme très exceptionnel bien qu’ils soient légion, sachant de même que toutes les malversations ne sont pas toujours révélées au grand jour, loin s’en faut.

18. Abolition du pouvoir de l'argent

Le pouvoir de l’argent aboli et les comptes financiers des entreprises les plus importantes étant surveillées et rendues publiquement disponibles en temps réel, la corruption devient impossible, voire inutile du fait même qu’à tout un chacun est gratuitement dispensé tout ce qui lui est nécessaire avec des écarts de salaires réduits, en tout état de cause, à un facteur 10.

Le pouvoir politique est exercé dans une logique de service personnellement désintéressé et au titre des responsabilités assumées en rapport, non à titre autoritaire sur autrui.

La Hiérodarchie, par essence, est incorruptible, et quand bien même, elle ne pourrait factuellement trouver aucun intérêt à l’être.

19. Non-violence et respect du processus démocratique

Les transitions de pouvoir et les prises de décisions se font de manière pacifique et non-violente. Les conflits politiques se résolvent par le dialogue et les institutions.

19. Pugilat idéologique et écran de fumée

Les transitions de pouvoir se font en fonction d’une autorité non démocratique et non officielle, opérant au titre du pouvoir de l’argent. Les politiciens font ce qui leur est demandé par ces autorités, directement financières (les banques centrales, se voyant elles-mêmes imposé leurs actions respectives par la Banque des Règlements Internationaux à Bâle en Suisse, laquelle n’est soumise à aucune loi ni aucune forme de réglementation) ou par intermédiaire. Les affrontements souvent verbalement violents ne font que théâtraliser un désaccord de principe puisque le courant politique reste inchangé quels que soient les partis politiques au pouvoir.

19. Stabilité perpétuelle du processus de gouvernance

Il n’existe pas de processus de transition de pouvoir au plus haut sommet de l’Archimagisterium, pas de changement idéologique à l’emporte-pièce, pas de contestations de principe et toute tentative de putsch est rendue impossible de facto.

Quiconque souhaiterait remettre en cause les fondements ou les rouages du système de gouvernance et qui aurait la légitimité pour ce faire, serait alors entendu et son plan exécuté pour la meilleure amélioration possible des conditions de la vie sociétale et leurs chances d’évolution.

En conclusion

Tout le monde dispose des mêmes droits et chacun est libre.

Chacun est esclave de la dette, tenu de se conformer au courant de pensée imposé comme étant la norme, et de produire tant que c’est possible et consommer jusqu’à la mort.

Chacun est libre dans la limite du respect de la liberté d’autrui et dispose de toutes les circonstances favorables à son accomplissement, qui qu’il ou elle soit, d’où qu’il ou vienne et quels que soient ses rêves.

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