La Reconsidération totale de la place de la femme
Lorsqu’un tout cohérent et par nature bipolaire, se trouve fortement déséquilibré par le fait de reléguer l’une de ses deux polarités, laquelle en compose donc l’unité intrinsèque, à la portion congrue, il ne peut s’ensuivre que des désordres gravissimes. La société strictement patriarcale de laquelle sort l’Humanité, reléguant le Féminin au rang de faire-valoir malgré des illusions de velléités allant dans le sens inverse, qu’il s’agisse de politique, d’économie, de religion, connaît un défaut de potentiel créateur tel que tout un chacun en a oublié depuis longtemps que l’Être Humain en avait le pouvoir, de telle façon qu’il aurait pu défaire celui de ses prédateurs par ce seul moyen. Il a donc été entrepris depuis très longtemps de reléguer la femme à un rôle de subalterne, voire d’esclave sexuelle. Le ciel est indissociable de la terre. La nuit est indissociable du jour. La femme est indissociable de l’homme. L’un ne peut aller sans l’autre. L’un n’est RIEN sans l’autre, que stérilité. La femme et l’homme sont emblématiques de la réunification, chère à l’esprit Archimagistéral, des opposés complémentaires que les prédateurs de l’Humanité ont rendu exclusivement conflictuels.
Il ne s’agit pas, désormais, de surestimer la femme au détriment de l’homme, quoi qu’il lui ait fait subir. Il ne s’agit pas de redresser la situation en allant dans l’excès inverse, mais de rétablir l’équilibre dans l’harmonie, par une totale requalification de l’extraordinaire importance de la femme aux côtés de l’homme ; importance qui lui a été niée durant des siècles et des siècles. La bipolarité humaine doit retrouver sa place primordiale au sein d’une civilisation équilibrée et respectueuse des différents modes de complémentarisation de tous les opposés, quels qu’ils soient, pourvus qu’ils ne soient pas incompatibles par nature.