Ethique primordiale

Seul d’un chaos peuvent naître de nouvelles réalités. Si ce chaos est parcimonieux et judicieux, les plus belles d’entre elles pourront apparaître.
Si ce chaos est démesuré, abusif et anarchique, les pires horreurs en sortiront.
Une société, non pas parfaite, mais clairement plus idéale que celles qui ont été offertes récemment à l’Humanité, doit établir une profonde relation d’honnêteté avec les individus qui la constituent. Ces derniers représentent son énergie vitale. Elle ne peut donc, du moins décemment, les considérer comme du bétail corvéable à merci jusqu’à la mort, contrairement aux sociétés connues jusqu’alors où certains individus se considéraient comme y étant extérieurs et supérieurs, dans une logique de surexploitation du vivant. Il ne s’agissait, dans ce cas, que de vampirisme collectif pur et simple, en prendre conscience relevant alors du « complotisme ».

Equité



L’équité est une composante indispensable de toute société éthique et harmonieuse. L’équilibre doit être absolument maintenu entre l’ensemble des individus et populations, malgré les différences susceptibles de les distinguer mutuellement. Des conditions strictement équivalentes imposées à tous seraient égalitaires, soit, mais pourraient ne pas être équitables. A contrario, certaines diversités doivent impérativement être unifiées sur base d’un traitement absolument équivalent. A chaque cas particulier son cas de figure propre. Rien ne peut être décidé de manière standard et uniforme. Certaines populations sont actuellement en position de défaveur par rapport à certaines autres, et doivent à ce titre pouvoir remonter la pente de manière sûre, et toutes les procédures engagées à cet effet doivent assurément être assorties d’une obligation de moyen, mais aussi et surtout, quoi qu’il advienne, d’une obligation de résultats, sans pour autant freiner la progression des populations plus avantagées. Une fois de plus, toutes les considérations doivent être envisagées, non pas de manière comparative, mais de manière holistique par rapport au tout qu’elles représentent.
Les mêmes préoccupations doivent occuper le devant de la scène quant à la relation entre hommes et femmes. Le deux sexes ont été l’objet de disparités volontairement envisagées dans le sens d’une stratégie visant la défaveur du féminin au regard de la faveur accordée au masculin, creusant des inégalités intolérables au sein de la civilisation humaine, accentuées par des délires allant jusqu’au macabre par certaines religions que nous ne citerons pas, mais dont les habitudes en rapport, entretenues sous prétexte de tradition ou d’interprétations fallacieuses de textes soi-disant « saints », vont être strictement interdites.
Dans le même état d’esprit, une obligation ferme et définitive d’un traitement inconditionnellement équivalent entre les représentants des deux sexes à situations équivalentes (au titre des capacités physiques et mentales, de l’âge, des formations suivies etc.) sera imposée et hautement surveillée quant à sa parfaite exécution, afin de rétablir l’équilibre de manière ferme et surtout définitive. Cette mesure inclut la relation humaine au sens large et professionnelle plus particulièrement, les traitements financiers à qualité et quantité de travail équivalentes, et l’ouverture strictement équitable donc, des possibilités d’évolution au sein d’un même milieu, sans privilégier le féminin au détriment du masculin non plus. Il ne s’agit ni de tomber de charybde en scylla, ni d’appliquer des mesures de rétorsion à l’égard de quiconque. Seule sera appliquée une équité parfaite et exemplaire afin que tous les représentants de cette Humanité se sentent libres et détendus, qu’ils soient jeunes ou vieux, hommes ou femmes, quelle que soit la couleur de leur peau, leur langue, leurs cultures ou leurs croyances à condition que ces dernières n’influent pas négativement sur les critères d’application de ladite équité et soient donc scrupuleusement respectueuses des lois.