La Planète et sa Conscience
La Nature N’est PAS l’ennemi de l’Être Humain. Ce dernier EST la Nature. Il l’est à son sommet. Par son comportement, il DOIT se montrer inspirant à l’égard de toutes les différentes formes de consciences qui constituent la Nature dans l’ignorance desquelles il a été enseigné jusqu’à ce jour.
Les consciences de la Nature et les Êtres Humains se sont combattues mutuellement durant des siècles, sous l’effet de l’incitation des prédateurs de la Vie à perpétuellement pousser les uns et les autres à l’insurrection. Ces mêmes prédateurs se sont également emparés des religions, lesquelles, du moins pour la plupart, ont souvent unanimement combattu la Nature (si ce n’est une, mais qui appartenait en propre aux Prédateurs de l’Humanité eux-mêmes: la Wicca), appelant en outre les unes et les autres à se combattre mutuellement.
Mais le temps des divisions intestines est à présent révolu, et la survie de ce monde et de tout ce qui y vit est fortement, essentiellement corrélé à l’entente qui doit s’instaurer entre toutes les formes de vie appartenant à tous les différents degrés de conscience, et constituant un même monde. Si l’Humain a oublié et a été très officiellement enseigné du fait que la simple conscience ordinaire, que le fait d’éprouver des sentiments et des émotions, n’était que le sort de la nature humaine, alors il est extrêmement urgent que l’Humain désapprenne à présent ce qu’il lui a été enseigné d’ignorer pour entrer dans une véritable connaissance de ce qu’est la Vie, une connaissance et une reconnaissance non-mécaniste de cette dernière, mais au contraire, sous un angle de vision purement quantique du phénomène-même de la conscience, laquelle représente non seulement le dénominateur commun entre toutes les formes de vie, de l’Être Humain jusqu’au monde minéral, lui aussi pleinement doté de conscience, mais en outre, aussi, en tant que vecteur et facteur d’évolution, au-delà de la croyance mythologique en le tissu de contre-vérité qu’ont représenté les thèses officielles du passé, qu’elles aient été personnelles, familiales, traditionnelles, ou académiques, pour, enfin, entrer pleinement dans le principe de connaissance, non uniquement théorique, mais expérimentale, et ce, à titre individuel comme collectif.
S’il a été possible d’enseigner que les consciences de la Nature n’existaient pas, du moins possible de choisir de ne pas enseigner leur existence factuelle, le climat énergétique du nouveau paradigme dans lequel baigne déjà la conscience collective de l’Humanité, favorisera d’ici très peu de temps, la possibilité de rencontrer des représentants des consciences de la Nature, ce qu’on a appelé « le Petit Peuple ». Charge à l’Être Humain de ne pas fuir devant eux comme ayant le diable à ses trousses. Cette réalité factuelle en face de laquelle l’Humain pourra être placé, est une part pleine et entière, et qui plus est gigantesque, du monde dans lequel il se trouve et auquel tous appartiennent donc pleinement et de manière légitime, les uns aux côtés des autres, indissociablement UNIS.
Cette réaction de fuite est caractéristique de certaines populations, notamment occidentales ou très occidentalisées, alors que certaines autres, plus ancrées dans leurs traditions d’origine comme certaines populations africaines ou océaniennes, ou bien encore la culture islandaise, acceptent l’évidence de populations appartenant pourtant à des registres différents de réalités, lesquelles sont désormais susceptibles d’être rencontrées après des siècles de distanciation mutuelle, voire de conflits larvés.
Imaginez qu’un poste de télévision ne soit capable de ne capter qu’une seule chaîne. L’existence de toutes les autres tiendrait de la légende, jusqu’au jour où l’évolution (de la situation) augmenterait la naturelle capacité de ce poste de télévision jusqu’à lui permettre de se connecter à d’autres fréquences, permettant de recevoir et décoder d’autres chaînes, celles-là mêmes qui tenaient de l’imaginaire. Et bien c’est exactement ce que la nature humaine, artificiellement maintenue dans son carcan d’ignorance depuis le siècle des « Lumières », est en train de vivre en termes d’évolution de conscience et de capacités psychiques associées. L’Humain sera très rapidement capable d’accéder à la pleine réalité de populations vivant sur d’autres fréquences d’énergies: les consciences de la Nature.
Les consciences de ce monde, déclinées en les quatre « Règnes » principaux de la Nature, Humains compris (à titre prioritaire d’ailleurs), s’apprêtent donc à se redécouvrir enfin mutuellement, dans un climat de paix et d’unité, en tant que condition sine qua non à la poursuite de l’encours de la vie sur notre planète, puis à l’accélération rapide de son évolution globale vers son destin, en l’occurrence le plus glorieux qu’on puisse imaginer, bien que l’imagination actuelle du genre humain ait une capacité d’idéation bien inférieure à la qualité exceptionnelle de ce que sera le monde de demain pour tous, sans exception, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.
La première étape indispensable de cet encours, à titre sociologique, est l’entente INCONDITIONNELLE, au sein de l’espèce humaine, des différents peuples entre eux. Toute l’attention de l’Archimagisterium sera portée et focalisée sur cet objectif afin de permettre à tous d’être entendus d’une part, et de recevoir ce que tous, sans exception, recevront, annulant purement et simplement le concept-même d’inégalité, à quelque titre que ce soit. L’étape suivante sera l’ouverture de tous, en termes de conscience, à l’importance des différents Règnes de la Nature et du respect extrême à leur témoigner, puis de l’abord de l’Humanité, non-uniformisée mais unifiée autour de l’idéal d’Unité, aux consciences des différents Règnes de la Nature. Les premiers éducateurs à ce titre seront tous les peuples naturellement ouverts à cette perspective, et en tout premier lieu, les natifs du continent américain, Amérindiens d’Amérique du Nord en tête.
Tous les Règnes de la Nature seront unifiés, Êtres Humains, Êtres Animaux, Êtres Végétaux, Êtres Minéraux, ainsi que les Êtres Élémentaires, lesquels « élémentaires » interpénètrent l’ensemble de ces Règnes, et correspondent à certaines fréquences particulières en termes d’énergie psychique dans le cadre de la réalité globale.
Prédominance des lois naturelles
Ce qu’on appelle « lois naturelles » correspond simplement à un ensemble de règles, somme toute complexes, déterminant l’extrême cohérence de l’interaction entre les différentes forces intervenant dans les nombreux processus permettant l’entretien rationnel de la vie à tous les étages du Vivant au sens très large du terme, de la sous-particule aux galaxies. S’interposer frontalement dans l’encours de ces processus pour en imposer d’autres en parfaite ignorance de cause et de conséquence parce que cette manière de faire est rentable, avec le recul, représente une aberration plus dangereuse encore qu’elle est le signe d’une profonde inintelligence. Vouloir s’extraire de ce cadre harmonieux entre tous pour instaurer des contradictions flagrantes à l’expression de cette même harmonie, finit par créer un monde exactement tel que celui dont l’Humanité vient de sortir: une aliénation, une monstruosité innommable, une infamie et une obscénité telles que l’autodestruction est obligatoirement, en définitive, la seule issue possible qui puisse être réservée à un tel monde.
Non seulement la Nature n’est pas l’ennemie de l’Humain, mais ses lois sont, au contraire, celles qui permettent l’évolution de la conscience, la possibilité de prospérer offerte à l’ensemble du Vivant. Elles sont celles qui permettent d’apprendre et de comprendre le fondement-même de la Vie, celles qui permettent d’accroître son sens de l’adaptation, comme celles qui permettent de se nourrir et de se soigner en extrême profondeur… Elles sont celles qui permettent de Vivre et prospérer, et non seulement survivre dans la peur et la déconvenue.
L’Être Humain a été extrait, arraché de son cycle naturel d’évolution. Il a été brimé, amputé de ses capacités naturelles, contaminé, broyé spirituellement. Il est indispensable qu’il soit enfin replacé dans son milieu naturel, comme bon nombre d’animaux ayant subi, à leur niveau, le même sort que lui. Il est temps de confier à nouveau son cycle d’évolution aux règles des lois naturelles, mais il va falloir apprendre à y faire à nouveau face. Telle est aussi, en partie, la mission de la Hiérodarchie, permise par l’instrument que représente à cet effet, entre autres, l’Archimagisterium. Passées quelques décennies tout au plus, l’Humain se demandera comment il lui a été possible de « vivre » autrement durant tant de temps sans dépérir et disparaître pour finir, ce qui n’aurait pas manqué de survenir d’ici quelques années, au stade de la dégénérescence qu’on lui aura imposée.
L'Humain replacé au sein des Règnes de la Nature
Il est donc urgent d’envisager une nouvelle forme de civilisation, à même d’accueillir un nouveau modèle sociétal, expressément conçu pour une nouvelle Humanité à laquelle chacun est à présent sur le point d’appartenir. Une civilisation fondée autour des circonstances propres à l’évolution de la conscience de l’Être Humain, lui permettant de prospérer et de s’accomplir, maître-mot de la « politique » de gestion globale qui sera assurée par l’Archimagisterium et dont la fonctionnalité et la pérennité sera de même assurée par ses soins. La totale conciliation de la civilisation humaine avec les rythmes de vie des différents représentants des Règnes de la Nature est également un impératif absolu, que ces derniers soient physiquement manifestés ou seulement exprimés, quant aux différentes consciences concernées, dans le seul registre de l’énergie de nature psychique, voire un autre jeu de fréquences de réalité, peu importe, afin que l’évolution des uns stimule et accompagne celle des autres, et ce, de manière impérativement collatérale.
L’Humain doit donc reprendre sa place au sein des Règnes de la Nature, au degré d’évolution qui est collectivement le sien, à savoir au quatrième échelon, s’étageant au-dessus du Règne Animal, lequel s’étage au-dessus du Règne Végétal, lequel prend naissance au sommet du Règne Minéral. Il revient de même à l’Humain, dans le cadre de la logique évolutive dans le sillage de laquelle il va donc se replacer entièrement, de se transcender lui-même jusqu’à dépasser, pour finir, cette limitation naturelle propre au Quatrième Règne de la Nature qui est le sien pour l’instant.
Comme le fait la conscience animale évoluée qui finit par intégrer elle-même le Règne humain pour finir, les Êtres Humains à la conscience la plus évoluée sortiront eux aussi de leur propre Règne pour transcender cette logique évolutive là, et entrer dans ledit Cinquième Règne de l’Humain s’étant élevé au-dessus de la condition strictement « humaine », pour intégrer la condition suivante à sa propre évolution, comme le prescrivent simplement les lois de la Nature ainsi faites à cet égard, pour entrer dans un autre registre d’existence, lequel ne peut être connu que par l’expérience. Néanmoins, tout, de manière, donc… naturelle, concourt à hisser l’ensemble du Vivant au travers de l’étagement de ces différentes étapes afin que toutes les formes de conscience qui s’y trouvent impliquées, accèdent, en définitive, à tous les sommets d’évolution. Au stade actuel, ces derniers restent encore à découvrir à titre collectif, mais représentent néanmoins la direction qu’il conviendra de reprendre dans la pleine expression des lois universelles régissant, non plus le « Vivant », mais « l’Existant », au sens extrêmement large du terme, et dont les Lois dites « de la Nature », ne sont qu’un fragment infime. Ainsi, le concept même d’accomplissement, est un processus sans fin auquel est à nouveau destinée, enfin, la condition Humaine propre au Royaume de Terremère-Gaïa.
Le phénomène de la conscience
Le premier stade du développement de la conscience correspond à l’éveil de la conscience de soi. C’est le stade primordial hors duquel l’évolution du phénomène est naturellement impossible. Le stade suivant est celui de la conscience de l’autre. Mais le processus évolutif ne s’arrête pas là, quand bien même l’Être Humain a été inhibé dans son naturel élan de l’apprentissage et de l’exploration du phénomène de la conscience, propre au « monde intérieur » à un moment ou un autre de cette démarche. Le degré suivant est celui de l’ouverture de la conscience à d’autres consciences, dans une extension si large qu’elle fait alors entrevoir à quel point la conscience représente un phénomène autant individuel que collectif (ne parle-t-on pas à juste titre de « conscience collective »?). Cette collectivisation du phénomène contient divers degrés d’expression qui s’emboîtent parfaitement les uns dans les autres dans une logique de poupées gigognes. Le Règne animal sort de la « pensée » collective pour entrer dans l’individualisation propre à l’Être Humain lorsque son degré d’évolution est suffisant, du moins pour certains représentants de la race animale concernée.
Il revient ensuite à l’Être Humain de s’affranchir de son isolement, en termes de conscience toujours, non pas pour régresser vers la collectivisation, mais pour avancer vers l’unification de toutes les formes de conscience. Cette particularité est propre à la condition décrite par certaines traditions, notamment Extrême-Orientale, comme étant celle de la « bouddhéité » (terme relatif à l’éveil de la conscience). Outre l’aspect mystique ou religieux de la question, il s’agit d’un phénomène propre à l’expansion naturelle, spontanée, et censée être permanente de la conscience, vers un état proche de son interpénétration sensible avec d’autres (car dans les faits, aucune forme de conscience n’est formellement dissociée de toutes les autres), rendant celle qui en fait l’expérience, donc, également sensible à celle d’autrui, en plus d’être forcément sensible à sa propre réalité. Il s’agit de sensibilité quasiment sensorielle et non d’une simple théorie à laquelle on pourrait ou non adhérer de manière mentale sans la connaître par le fait même du défaut de l’expérience. Au contraire, il s’agit d’un partage justement conscient de l’expérience d’autrui. Les premiers degrés permettant l’approche de cette expérience, une fois encore en tant que degré de l’évolution naturelle du phénomène de la conscience, et témoignant de même de l’évolution d’une pensée propre à certains individus ou groupes d’individus par rapport à d’autres, c’est l’empathie. En d’autres termes, celui qui fait preuve d’empathie est clairement plus évolué que celui qui s’y trouve être insensible. Comme celui qui se sent faire intimement partie du reste de l’univers auquel il appartient, témoigne d’une conscience plus évoluée que celle de l’individu simplement empathique.
Ce phénomène et le cadre d’évolution en rapport, en permettant aussi l’expérimentation, sont absolument déterminants dans le vaste contexte d’une civilisation réellement évoluée telle que celle sur laquelle ouvre le nouveau paradigme Archimagistéral et son immense champ de possibilités, car il ne s’agit de rien de moins que de permettre à nouveau la pleine expression de cet élan collectif naturellement évolutif vers le stade sans cesse suivant du degré d’évolution atteint en l’instant « T », et qui représente le fondement-même de la mise en application des Lois de la Nature. Les concernant, le phénomène de l’évolution du champ de la conscience est à ce point central qu’il en est à la source même, du moins en représente la légitimation absolue.
Respect IMPOSÉ de la vie sous toutes ses formes
A ce stade du développement de notre sujet, une meilleure compréhension sera sans aucun doute possible quant à l’importance majeure autant qu’au caractère impératif du sentiment d’unité à entretenir entre l’ensemble des représentants du Vivant, comme en tant que valeur à cultiver précieusement, sachant que la perfection formelle est impossible, surtout dans un cadre aussi vaste et périlleux que celle d’une entente universelle et inconditionnelle entre toutes et tous, compte tenu aussi de l’extraordinaire diversité des populations. Quand bien même certaines espèces animales demeurent incompatibles avec certaines autres ou avec l’Humain, ou certains milieux sont par nature impropres à la vie humaine ou rendant cette dernière périlleuse, il n’en demeure pas moins que ce qui en est l’objet ne doive être, dans le principe, ni rejeté, ni, et encore moins, combattu sous quelque prétexte que ce soit. A ce titre, le respect inconditionnel de tout ce qui vit, quoi qu’on entende ou perçoive, en termes de sens, relativement à cette notion de « vie », mérite le respect, lui-même inconditionnel, de la part de tous sans exception. L’esprit d’Unité est aussi important, sinon davantage, que la capacité individuelle à l’exprimer, et seul le respect, a minima, peut permettre de parvenir à manifester cette Unité, si dissemblable soit ce qui doit en faire pourtant l’objet.
Ainsi, et compte tenu des efforts honnêtes et sincères de tous, ce respect factuel, donc manifesté par des actes, ou, tout du moins non-manifesté par des actes opposés, sera, non pas proposé, ni suggéré, mais bel et bien imposé à tous sans exception, quand bien même y existera-t-il, tant qu’elles seront du moins nécessaires, des cellules de concertations, de conciliation et de médiation particulièrement efficaces, afin de faire passer au premier plan le respect de cette si précieuse vertu de l’Unité, néanmoins avec préservations des besoins essentiels et naturels de tous, et au détriment donc, de personne, à quelque Règne de la Nature auquel il ou elle appartienne.
L'Hypothèse Gaïa
Références externes
Pour les spécialistes du climat, des océans, des glaces ou de la biodiversité, la Terre n'est pas une simple planète, mais un corps traversé par de multiples processus complexes dont les interactions la maintiennent en équilibre plus ou moins précaire - un corps vivant, en somme! Et voilà que, comme une évidence, discrètement, la radicale "hypothèse Gaia", formulée il y a 50 ans mais vivement rejetée plusieurs décennies durant, est en train de s'imposer dans toutes les géosciences modernes. Car les experts en sont convaincus: seul ce nouveau regard permet de prédire les risques de bascules climatique, océanographique ou écologique que les activités humaines font peser sur notre monde… L’hypothèse ressemble à un slogan écologiste. Ou à une métaphore mystique New Age, voire une idée farfelue tirée d’un mauvais roman de science-fiction. Et pourtant… même si elle est rarement formulée, cette hypothèse est aujourd’hui le paradigme scientifique qui domine toutes les sciences de la Terre, irriguant depuis trois décennies la géologie, la climatologie, l’océanographie, la glaciologie, mais aussi l’astrobiologie, l’écologie, les sciences de l’évolution et même la philosophie des sciences. Notre planète, au fond, serait un être vivant. Surpris? L’idée que la Terre est vivante est pourtant devenue courante dans la communication officielle des grandes institutions scientifiques. L’Agence spatiale européenne a intitulé son programme d’observation de la Terre « Planète Vivante », et la Nasa utilise constamment l’expression. Le public lui-même, et avec lui nombre de scientifiques n’hésitent pas à parler de « préserver » ou « sauver » notre planète, une expression qui n’aurait aucun sens à propos d’un objet géologique – on ne « sauve » pas un caillou (…)
Science & Vie (extrait)
(…) il est désormais permis, voire même recommandé, de considérer la Terre et ses habitants comme des partenaires (et non pas comme des concurrents ou des êtres sans valeur). La théorie (de l'Hypothèse Gaïa; Ndlr) remet en question les fondements de l'attitude prométhéenne et anthropocentrée. Si ces auteurs (Abram, 1990; Callicott, 2011; Dutreuil, 2014; Latour, 2015; Midgley, 2001; Primavesi, 2000; Stengers, 2009; -extrait du site- Ndlr) militent donc pour une pensée plus holiste en allant pour certains jusqu’à démontrer que la théorie permet de justifier scientifiquement la dimension sacrée de toute vie et sa valeur intrinsèque (Midgley, 2001; Primavesi, 2000) – alors que d’autres restent plus prudents –, tous accordent à l’hypothèse une même importance pour penser et faire évoluer nos modes d’être au monde. Bruno Latour insiste ainsi sur le fait que même si la théorie ne dit pas que la Terre est un organisme ou qu’elle a une âme, elle est très utile pour comprendre le fonctionnement des puissances d’agir (de tous les êtres vivants) juxtaposées, pour saisir que nous sommes liés à ces dynamiques avec une influence sur ces dernières, que ce n’est pas nécessairement le plus fort qui gagne et que c’est plutôt la Terre qui s’occupe de nous que l’inverse (Latour, 2015). Comme les autres et à la suite d’Isabelle Stengers (2009), il montre que l’hypothèse aide à bouger les lignes entre science et politique, tout en nous "ramenant sur Terre".
Géo confluence (extrait)
La terre est un être vivant: L'HYPOTHÈSE GAÏA
De concert avec le célèbre biologiste Lynn Margulis, James Lovelock a conçu une hypothèse scientifique permettant de considérer que les systèmes vivants de la Terre appartiennent à une même entité...