L'Unité Fondamentale
Chaque société humaine, du moins ce qui l’administre, doit faire le choix définitif entre deux alternatives:
- Diviser pour mieux régner sur tous.
- Unifier pour faire prospérer tout un chacun dans un même mouvement.
La civilisation de laquelle sort l’Humanité a fait le choix de la première alternative, rendue possible grâce à la liberté d’action laissée par les grands fondements du régime dit à tort « démocratique »; la démocratie, telle qu’appliquée du moins, n’étant qu’une ploutocratie déguisée. C‘est la démocratie qui aura permis de rendre ce monde telle que plus personne ne le supporte. L’Archimagisterium fait le choix de la seconde alternative, et c’est absolument la première dans l’histoire connue de l’Humanité qu’un tel choix est non seulement possible, mais souhaité par quiconque.
Il n’existe pas une infinité d’alternatives différentes. Soit c’est la division telle qu’on la toujours connue, avec les guerres et l’argent qu’elles rapportent aux très grandes industries, assorties des peuples s’entredéchirant sur base d’une idéologie falsifiée pour obtenir le consentement universel des populations, tout cela fondé sur un système gouvernemental en apparence multiétatique qui entretient ces divisions où prévaut la loi du plus fourbe. Soit c’est l’Unité telle qu’il reste à la découvrir, fondée sur la co-solidarité désintéressée et l’entraide, organisée en un système de gestion rationnelle et éthique des ressources et des populations, autour d’une dynamique d’évolution et non de croissance au sens économique du terme, renforçant tout un chacun par la force tirée de la coopération et la cohésion, ainsi plus fort main dans la main qu’avec un couteau dans le dos.
L’axe fondamental de toute prospérité structurelle, visible à l’échelle la plus vaste de chaque aspect de l’univers observable, des atomes aux étoiles, c’est l’Unité, « l’Unité Fondamentale ».
Si elle représente en soi une loi majeure de la Nature au sens large, elle peut représenter aussi une voie d’accomplissement civilisationnel à l’échelle planétaire, mais aussi, a fortiori, de la conscience à l’échelle individuelle et globale, et la trame logique en rapport finira peu ou prou, tout ou en partie, à y conduire tout un chacun dans le cadre d’une cohérence transcendante dès lors que la civilisation humaine se sera elle-même replacée sur les rails de l’évolution naturelle de la conscience, à la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
Quoi qu’il en soit, elle n’a que le choix d’avancer si elle veut survivre, et il est hors de question qu’elle périsse!
Utopique? Tout dépend du degré d’évolution de conscience de l’Humanité. Il y a vingt ans elle n’était pas prête à assumer une telle reconversion vertueuse. Aujourd’hui, elle a commencé à l’être!
Déclinaison de la haute vertu de l’Unité appliquée à titre individuel telle que les Archalchimistes s’attachent à l’exprimer
Cet axe, associé à la puissance de sa force de convergence vers un centre absolu, mais à l’aboutissement sans fin, est manifesté par la conscience elle-même qui y prend part en tant que l’expression de sa plus haute vertu et en tant qu’émanation aussi de l’Intelligence universelle (ce qui est logique si l’on considère que toute forme de « mal » prône, à l’inverse, la division). Cela consiste en le fait de se placer sur une échelle sans cesse supérieure à celle de ses propres possibilités d’expression, de ses propres réalités, dans le but de concentrer ses efforts incessants vers l’alimentation de la cause commune à l’ensemble de ce « Tout » supérieur, au détriment de la cause de sa propre personnalité, voire de son individualité, comme des aspirations égotiques en émanant, et de la compréhension limitante qu’ils induisent en la conscience qui s’y laisse prendre.
La force de ce que l’on nomme « Unité » dans ce contexte, est issue de la renonciation volontaire et inconditionnelle au service d’une cause à laquelle ses propres intérêts se trouvent être impliqués, si essentielle soit-elle, pour une autre perpétuellement supérieure, essentiellement inconnaissable, impliquant de s’en remettre alors sans conditions à la bienveillante articulation de l’ordre suprême des choses, architecturant les conditions d’application du Grand Plan prévu pour toute chose et toute conscience, néanmoins, et c’est ce qui est paradoxal, sans pour autant en être défavorisé soi-même. La conscience servant la cause de l’Unité au mépris de toute autre, ne fonde exclusivement sa pensée, comme le reste de ses possibilités d’expression, que sur l’objectif de l’oubli de soi-même visant à n’être que le gant sur la main du Grand Destin, jusqu’à ce que ce gant fusionne en la main et se confonde avec elle. Être dans l’Unité c’est faire l’offrande de sa propre individualité à laquelle on renonce alors corps et âme et sans conditions, afin de devenir la pure manifestation même d’une force de cohérence transcendant toutes les limitations du connaissable pour entrer dans le service de l’improbable auquel préside la Conscience Suprême, laquelle seule donne un sens à toutes les autres.
En favorisant le seul et unique intérêt du « Tout » auquel personne n’échappe, et que chacun sert par l’oubli de soi-même, « soi-même » ne représentant qu’un cas particulier parmi les autres, ou que l’on dessert par l’attention, dans ce cas, accordée à soi-même plutôt qu’aux valeurs Orthodoles servant la seule cause commune à tous ceux qui se trouvent être ralliés aux fondements des forces d’évolution, l’individu, alors seulement, dit « en Unité », est enfin en mesure de ne plus desservir ces mêmes forces et les Lois d’Évolution qui en découlent, car qui sert la division en privilégiant ses pensées au service de soi-même, en vient obligatoirement à desservir la cause la plus vaste, en laquelle tout un chacun est pourtant partie prenante. Cultiver l’Unité c’est cultiver le dénominateur commun à toutes les formes d’évolution vertueuse, en abandonnant aux aléas apparents du plan prévu pour elle, tout ce qui serait autrement susceptible de la ramener l’individu à une identité particulière, soit-elle la sienne propre, plutôt que n’importe quelle autre, en l’éloignant d’autant du Tout (ce qui revient à privilégier le cas particulier au détriment du cas général).
Quant aux particularités propres à chacun, parmi celles-ci doivent être choisies par chaque concerné·e, celles qui représentent une adéquation miscible avec celles d’autrui, au détriment de celles qui défavorisent cette adéquation, dans un souci de la plus vaste complémentarisation possible de soi-même avec chaque élément du Tout, quitte à sacrifier de soi pour la valeur de l’Unité. Être « en Unité » c’est faire le choix de ne jamais sacrifier, si nécessaire, que le transitoire à l’essentiel, comme refuser de décider qu’autrui n’est pas en Unité, justifiant par cet argument de ne pouvoir l’être soi-même, car il est toujours possible de cultiver son Unité avec, si nécessaire, mais dans la vigilance, l’idéalisation de l’autre, si c’est impossible avec sa personnalité du moment, celle-ci, comme le reste, étant susceptible d’évoluer vers le meilleur.
La présence de ceux qui cultivent cet esprit d’unité est elle-même unificatrice, aplanissant les dissensions, et exacerbant le champ des complémentarités respectives de tous. Ils sont davantage autrui qu’eux-mêmes, car autrui est plus vaste et plus proche du Tout qu’eux seuls isolément. Ils noient le particularisme de leur vision identitaire d’eux-mêmes dans l’océan du Tout.
Quiconque nourrit l’Unité, obligatoirement, y inclut ceux qui y sont réfractaires ou même la rejettent. Nul clivage ne peut exister, ni en, ni hors de l’Unité. Ni rejet, ni exclusion, ni dédain, seulement l’acceptation et la transmutation. Rien ne doit subsister en dehors de l’Unité, pour la parfaite cohérence du Tout dont chacun est une pierre angulaire.
L’Unité représente le fondement-même de l’avenir de la civilisation humaine. Ce pilier central de l’équilibre des peuples pour un avenir paisible, constructif et évolutif auquel à peu près tout le monde aspire aujourd’hui, est expliqué dans les détails par le Hiérodarque, Iladilyas-Mouattib, durant une conférence en comité restreint d’initiés.
L'Unité Orthodole
Vidéo-podcast d’une heure environ, illustrée par des images en fondu-enchaîné, initialement mise en ligne en juin 2020, reprenant l’enregistrement audio d'une conférence exhaustivement explicative donnée pour une meilleure compréhension des implications et des tenants et aboutissants de cette notion essentielle pour l’avenir de tous qu'est l'UNITÉ, prenant racine dans le nouveau paradigme qui s’installe : "l’Archimagistère".