Unité fondamentale

Chaque société humaine, du moins ce qui l’administre, doit faire le choix définitif entre deux alternatives:

  1. Diviser pour mieux régner sur tous.
  2. Unifier pour faire prospérer tout un chacun.

La civilisation de laquelle sort l’Humanité a fait le choix de la première alternative, conformément à la logique de l’Âge de Fer, l’Ennemi des Humanité au pouvoir. L’Archimagisterium fait la seconde, en harmonie avec les Lois propres à l’Âge de Diamant, l’Absolu enfin restauré à sa place du UN sans second.

Il n’existe pas une infinité d’alternatives différentes. Soit c’est la division telle qu’on la toujours connue, avec les guerres et les peuples s’entredéchirant, avec un système en apparence multiétatique qui entretient ces divisions pour s’enrichir sur le dos des peuples meurtris où prévaut la loi du plus fourbe. Soit c’est l’Unité telle qu’il reste à la découvrir, fondée sur la co-solidarité désintéressée et l’entraide, dans un système de gestion rationnelle et éthique des ressources et des populations, organisé autour de la dynamique évolutive sur tous les plans, renforçant tout un chacun par la force tirée de la coopération et la cohésion, plus fort main dans la main qu’avec un couteau dans le dos.

L’axe fondamental de toute prospérité structurelle, visible à l’échelle la plus vaste de chaque aspect de l’univers observable, des atomes aux étoiles, c’est l’Unité, « l’Unité Fondamentale ».

Si elle représente en soi une loi majeure de la Nature au sens large, elle peut représenter aussi une voie d’accomplissement de la conscience, et la logique sociétale propre à l’Âge de Diamant finira peu ou prou, tout ou en partie, à y conduire tout un chacun dans le cadre d’une logique transcendante dès lors que la civilisation humaine se sera elle-même replacée sur les rails de l’évolution naturelle de la conscience, à la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

Déclinaison de la haute vertu de l’Unité appliquée à titre individuel telle que les Archalchimistes s’attachent à l’exprimer

Cet axe, associé à la puissance de sa force de convergence vers un centre absolu mais à l’aboutissement sans fin, est manifesté par la conscience elle-même qui y prend part en tant que l’expression de sa plus haute vertu et en tant qu’émanation aussi de l’Absolu (ce qui est logique si l’on considère que toute forme de « mal » prône, à l’inverse, la division). Cela consiste en le fait de se placer sur une échelle sans cesse supérieure à celle de ses propres possibilités d’expression, de ses propres réalités, dans le but de concentrer ses efforts incessants vers l’alimentation de la cause commune à l’ensemble de ce « Tout » supérieur, au détriment de la cause de sa propre personnalité, voire de son individualité, comme des aspirations égotiques en émanant, et de la compréhension limitante qu’ils induisent en la conscience qui s’y laisse prendre.

La force de ce que l’on nomme « Unité » dans ce contexte, est issue de la renonciation volontaire et inconditionnelle au service d’une cause à laquelle ses propres intérêts se trouvent être impliqués, si essentielle soit-elle, pour une autre perpétuellement supérieure, essentiellement inconnaissable, impliquant de s’en remettre alors sans conditions à la bienveillante articulation de l’ordre suprême des choses, architecturant les conditions d’application du Grand Plan prévu pour toute chose et toute conscience. La conscience servant la cause de l’Unité au mépris de toute autre, ne fonde exclusivement sa pensée, comme le reste de ses possibilités d’expression, que sur l’objectif de l’oubli de soi-même visant à n’être que le gant sur la main de l’Absolu, jusqu’à ce que ce gant fusionne en la main et se confonde avec elle. Être dans l’Unité c’est faire l’offrande de sa propre individualité à laquelle on renonce alors corps et âme et sans conditions, afin de devenir la pure manifestation-même d’une force de cohérence transcendant toutes les limitations du connaissable pour entrer dans le service de l’improbable auquel préside la Conscience Suprême, laquelle seule donne un sens à toutes les autres.

En favorisant le seul et unique intérêt du « Tout » auquel personne n’échappe, et que chacun sert par l’oubli de soi-même, « soi-même » ne représentant qu’un cas particulier parmi les autres, ou que l’on dessert par l’attention, dans ce cas, accordée à soi-même plutôt qu’aux valeurs Orthodoles servant la seule cause commune à toutes les consciences ralliées aux fondements des forces d’évolution, la conscience alors seulement, dite « en Unité », est enfin en mesure de ne plus desservir ces mêmes forces et les Lois d’Évolution qui en découlent, car qui sert la division en privilégiant ses pensées au service de soi-même, redevient le père ou la mère de l’ignominie cosmo-universelle. Quel que soit le plan de conscience sur lequel la conscience se trouve, cultiver l’Unité c’est cultiver le dénominateur commun à toute forme d’évolution, en abandonnant aux aléas apparents du plan prévu pour elle, tout ce qui serait autrement susceptible de la ramener à une identité particulière, soit-elle la sienne propre, plutôt que n’importe quelle autre, en l’éloignant d’autant du Tout (ce qui revient à privilégier le cas particulier au détriment du cas général).

Quant aux particularités propres à chaque conscience, parmi celles-ci doivent être choisies par elle celles qui représentent une adéquation miscible avec celles d’autrui, au détriment de celles qui défavorisent cette adéquation, dans un souci de la plus vaste complémentarisation possible de soi-même avec chaque élément du Tout, quitte à sacrifier de soi pour la valeur de l’Unité. Être « en Unité » c’est faire le choix de ne jamais sacrifier, si nécessaire, que le transitoire à l’essentiel, comme refuser de décider qu’autrui n’est pas en Unité, justifiant par cet argument de ne pouvoir l’être soi-même, car il est toujours possible de cultiver son Unité avec l’Absolu en l’autre si c’est impossible avec sa personnalité.

Ceux qui sont « en Unité », ne sont plus rien ni personne. Ils sont l’Unité elle-même et leur présence est en elle-même unificatrice, aplanissant les dissentions, et exacerbant le champ des complémentarités respectives de tous. Ils sont davantage autrui qu’eux-mêmes car autrui est plus vaste et plus proche du Tout qu’eux seuls isolément. Ils noient le particularisme de leur vision identitaire d’eux-mêmes dans l’océan du Tout.

Quiconque nourrit l’Unité par le chant de son âme, obligatoirement y inclut ceux qui y sont réfractaires ou même la rejettent. Nul clivage ne peut exister, ni en, ni hors de l’Unité. Ni rejet, ni exclusion, ni dédain, seulement l’acceptation et la transmutation. Rien ne doit subsister en dehors de l’Unité. Tel est le devoir de contribution le plus sacré de toutes les consciences du Créé et de l’Incréé, jusqu’au-delà de l’éternité des Temps.

L’Unité représente le fondement-même de l’avenir de la civilisation humaine. Ce pilier central de l’équilibre des peuples pour un avenir paisible, constructif et évolutif auquel à peu près tout le monde aspire aujourd’hui, est expliqué dans les détails par le Hiérodarque, Iladilyas-Mouattib, durant une conférence en comité restreint d’initiés.

L'Unité Orthodole

Vidéo-podcast d’une heure environ, illustrée par des images en fondu-enchaîné, initialement mise en ligne en juin 2020, reprend l’enregistrement audio d'une conférence exhaustivement explicative donnée pour une meilleure compréhension des implications et des tenants et aboutissants de cette notion essentielle pour l’avenir de tous qu'est l'UNITÉ, prenant racine dans le nouveau paradigme qui s’installe : "l’Archimagistère".

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