Le piège de l’attentisme : pourquoi tant de gens restent-ils passifs ?
L’attentisme est un phénomène profondément ancré dans les sociétés humaines. Beaucoup de gens adoptent une posture passive face aux grands changements, attendant qu’un événement décisif ou une figure providentielle prenne les choses en main.
- Un conditionnement historique et culturel : pendant des siècles, les sociétés ont été régies par des structures hiérarchiques où le pouvoir décisionnel était réservé à une élite. Cette habitude a imprégné les mentalités, incitant la majorité à suivre plutôt qu’à initier.
- L’illusion du sauveur : qu’il s’agisse d’un leader, d’une crise salvatrice ou d’une avancée technologique révolutionnaire, beaucoup s’accrochent à l’idée qu’une force extérieure viendra résoudre les problèmes sans effort individuel.
- Le confort de l’habitude : l’être humain recherche naturellement la sécurité et la stabilité. Changer implique une prise de risque, et cette incertitude est souvent perçue comme une menace.
- Les excuses courantes : “Je ne peux rien faire seul”, “Ce n’est pas à moi d’agir”, “Je verrai quand d’autres auront commencé” : autant de justifications qui perpétuent l’immobilisme collectif.
Pourquoi attendre est-il plus risqué qu’agir ?
Si l’attente peut sembler être une posture neutre, elle est en réalité une stratégie dangereuse. L’inaction a un prix, souvent invisible à court terme, mais destructeur à long terme.
- L’entropie du statu quo : rien n’est jamais réellement immobile. Dans un monde en perpétuelle évolution, ne pas avancer, c’est reculer.
- Le coût de l’inaction : chaque jour d’attente laisse la place à la perpétuation de l’état actuel dont chacun se plaint.
- L’effet de groupe : si tout le monde attend que quelqu’un commence, rien ne se passe. C’est le dilemme du passager clandestin : chacun espère que l’autre fera le premier pas, retardant indéfiniment le changement.
Changer de posture : adopter une mentalité d’acteur du changement
Plutôt que de subir l’attente, il est possible de développer une posture proactive.
- Reprendre son pouvoir personnel : chaque individu a un impact, même indirect. Une action, aussi minime soit-elle, influence l’ensemble du système.
- La force des petites actions : inutile de viser une révolution immédiate. Ce sont les gestes quotidiens, multipliés à grande échelle, qui transforment les sociétés.
- Devenir une source d’inspiration : agir soi-même motive les autres à suivre le mouvement. Le changement est souvent viral : il commence par quelques personnes déterminées avant de s’étendre progressivement.
Concrètement, comment passer à l’action ?
L’action ne doit pas rester une idée abstraite (agir est une chose, mentaliser ou rêver l’action, une toute autre). Voici quelques principes concrets pour sortir de l’attentisme :
- Définir son rôle : identifier ses talents, ses compétences et les moyens d’agir en fonction de sa personnalité.
- S’ancrer dans des cercles d’action : rejoindre (si l’on n’en fait pas encore partie) ou créer des groupes, partageant les mêmes valeurs pour amplifier son impact… et y être actif !
- Expérimenter sans attendre la perfection : l’obsession du “plan parfait” empêche souvent de se lancer. Mieux vaut une action imparfaite qu’une inaction parfaite.
- Ritualiser l’engagement : transformer l’action en habitude, comme un entraînement quotidien.
Un monde en transition : la vague du changement est déjà en marche
Le changement n’est pas une idée abstraite ou lointaine : il est déjà en cours partout dans le monde. Attention : le tsunami est déjà en vue pour ceux qui ont appris à voir au-delà des apparences.
- Des initiatives émergentes partout : des collectifs citoyens, des innovations technologiques et des mouvements sociaux témoignent d’une transition déjà amorcée.
- Pourquoi chaque action compte, même à petite échelle : comme dans un écosystème, chaque contribution individuelle alimente un mouvement global.
- Vers une nouvelle culture de l’initiative : imaginer une civilisation dans laquelle l’attentisme est remplacé par une dynamique d’engagement collectif et naturel.
L’avenir appartient à ceux qui osent créer, expérimenter et contribuer. L’attente n’a jamais rien bâti. C’est l’action qui façonne l’histoire.
Prochain article
Le prochain article portera sur la souveraineté individuelle et les responsabilités collectives.
Les choses changent en permanence, avec ou sans notre intervention. Mais en l’absence d’action consciente, ce changement suit-il une direction qui nous est favorable, ou ne faisons-nous que subir l’entropie du mouvement ?
Ne rien faire, c’est déjà faire quelque chose : c’est laisser le courant emporter le monde là où il veut. Mais est-ce véritablement une évolution, ou simplement un glissement passif ?
Nos actions orientent notre destin, mais elles ne sont qu’un des nombreux facteurs en jeu. Le mouvement global de l’univers, les interactions avec les autres consciences et ces forces invisibles que nous percevons à travers les synchronicités façonnent aussi notre trajectoire.
Le destin pourrait être comparé à une rivière : si nous restons inactifs, le courant nous porte, tantôt vers des eaux calmes, tantôt vers des rapides. Mais si nous saisissons une rame, nous pouvons ajuster notre cap. Nous ne contrôlons pas tout, mais nous influençons suffisamment le cours des choses pour donner du sens à notre voyage.
Ainsi, la question n’est pas seulement d’agir ou de ne pas agir, mais de savoir comment et pourquoi agir.
Un nombre de personnes se sont engagés dans des actions il y a cinq ans déjà, création de groupes, démarches administratives de contestation envers diverses institutions et banques, protestation envers leurs employeurs pour dénoncer le masque, les vaccins, autorité abusive…
Tout ça pour anticiper le changement tant annoncé et prédit imminent.
Mais voilà que ces gens regardés et critiqués par les normis sont par conséquent bien fatigués.
L’imminence qui repoussée sans cesse présageant une sortie du tunnel au calendrier de 2030, fini par laisser la place à l’insouciance.
En cohabitant aujourd’hui avec le narratif médiatique dictatorial grandissant, on se demande vraiment par qui le changement va arriver…