Vers une justice restauratrice : réformer pour une société en équilibre

La justice, pilier fondamental de toute civilisation, est aujourd’hui minée par des lois trop souvent iniques, des inégalités de traitement et des jugements entachés d’erreurs, d’intérêts politiques ou économiques. Dans la civilisation à venir, la justice ne sera plus un simple instrument de maintien de l’ordre et de préservation du droit existant, mais un organe véritablement dédié à la vérité et à l’équilibre social.

1. L’éradication des lois iniques et l’établissement d’une justice fondée sur la vérité

Plutôt qu’appliquer aveuglément des textes parfois obsolètes ou contraires à l’intérêt réel des citoyens, alors que la justice actuelle ne tend qu’à se protéger elle-même dans le cadre de sa plus stricte application aveugle, comme en témoigne son symbole, la justice réformée, durant les premiers temps de l’Apolytocratie du moins, procédera à une évaluation des lois en vigueur. Chaque loi reconnue comme inique sera révoquée et remplacée par une contre-mesure qui fera jurisprudence. Ainsi, le cadre législatif ne sera plus figé, mais adapté en permanence pour protéger ce qui est juste, plutôt que la rigidité des textes de loi eux-mêmes. L’objectif est d’assurer que la loi serve l’humanité et non l’inverse.

2. La Colonne Prétoriale : une justice transcendante

L’une des innovations majeures du système judiciaire sera la mise en place de la Colonne Prétoriale, un corps exclusivement composé de Tvish [1] du Deuxième Ordre des Héliastes. Ces femmes d’une essence particulière possèdent des talents psychiques exceptionnels leur permettant de sonder l’âme humaine et de discerner la vérité au-delà des intentions, des omissions, voire des jeux d’inconscient. Cette capacité supprime toute possibilité d’erreur judiciaire, de corruption ou de manipulation des faits.

Les Prétories n’ont aucun intérêt personnel dans les jugements rendus, leur seule mission étant d’établir la justice de manière pure et impartiale. Leurs décisions ne se baseront plus uniquement sur les preuves matérielles ou les plaidoiries, mais sur une connaissance directe et infaillible des intentions et des actes réels des individus jugés.

Nulle audience ne pourra plus avoir lieu sans la présence d’une Prétorie, faute de rendre caduque les décisions de justice en rapport et de risquer l’incarcération du, de la ou des responsables ayant conduit à l’évincement de cette dernière.

La Prétorie estimera la pertinence des arguments énoncés et du déroulement global de l’audience. Elle pourra ne jamais intervenir, comme elle le pourra au moment de son choix pour quelque raison que ce soit et de la manière de son choix, ce qui pourrait tout à fait se terminer par l’interrogatoire du magistrat lui-même s’il devait sembler, au jugement de la Prétorie, que ce dernier puisse ne pas être honnête dans sa conduite de l’audience. Elle peut également annuler toute procédure jusque-là connue comme régulière, dû au simple fait de son iniquité et son incohérence. En tout état de cause, la décision Prétoriale a force de loi.

Les différentes instances (première instance, appel, etc.) seront abrogées pour une instance unique, soit-elle plus longue en fonction des éventuelles circonstances. Les différentes cours de justice seront également abrogées, afin qu’il n’en reste plus qu’une seule et unique pour les affaires courantes, quelle qu’en soit l’échelle, à savoir le Prétoire Appréciateur. Pour les affaires exceptionnelles, seul aura autorité le Prétoire Purificateur, dont la responsabilité reviendra au seul Cinquième Ordre Tvish des Purificatrices (d’où le nom donné audit « Prétoire »).

3. Un système carcéral révolutionné

Dans ce contexte, les peines ne seront plus déterminées par des codes arbitraires, mais par le degré de responsabilisation et d’évolution des condamnés. La durée d’incarcération sera adaptée à la transformation de la conscience du coupable. L’objectif ne sera plus la punition, mais la réhabilitation. Cela implique qu’à l’incarcération d’un condamné, la durée de cette dernière restera définitivement indéterminée, de quelques jours à l’éventuelle perpétuité si l’individu concerné devait manifester un refus ferme et définitif de prise de conscience relativement aux actes qui lui seraient reprochés, hors de toute volonté d’évolution. Cette indétermination de fait des temps d’incarcération devrait, en outre, se révéler extrêmement dissuasive.

Les centres de détention deviendront des lieux d’apprentissage et de transformation, où les Prétories interviendront pour guider les individus vers une compréhension plus élevée de leurs actes et de leur impact sur la société. L’éducation y occupera une place centrale, offrant aux détenus une opportunité réelle de se reconstruire et de s’insérer à nouveau dans la communauté, tout en leur témoignant le respect dû à n’importe quel individu, le droit à l’erreur étant accordé à tous sans exception.

En outre, à l’enclenchement de l’Apolytocratie suite auquel les Prétories seront déployées sur l’ensemble de la planète, tous les prisonniers de droit commun seront amnistiés. Seuls les crimes de sang et les atteintes à la dignité humaine et animale feront exception jusqu’à réévaluation, par la Colonne Prétoriale, du réel degré de culpabilité des condamnés.

4. Une société où la criminalité disparaît naturellement

Avec une éducation accessible à tous et d’une qualité bien supérieure, la précarité sociale et les inégalités systémiques diminueront drastiquement. Chacun disposera des moyens nécessaires pour réaliser ses aspirations légitimes, et le besoin de recourir à la criminalité s’effacera progressivement.

Dans ce contexte, la justice ne sera plus un mécanisme de répression, mais une force d’équilibre et d’éducation. La Colonne Prétoriale, en assurant des jugements parfaitement justes et en contribuant à la responsabilisation des individus, deviendra le garant d’une société où la noblesse d’âme et l’intégrité prévaudront, notamment par le simple fait de la disparition de fait de toute possibilité de corruption à tous les niveaux de la société.

Vers le prochain chapitre : L’économie équitable et la répartition des ressources

Dans la continuité de cette justice restauratrice, il devient essentiel d’aborder la question de l’économie et de la répartition des ressources. Comment assurer une économie qui ne repose plus sur la rareté et l’exploitation, mais sur l’abondance et l’équité ? Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir cette nouvelle vision !


[1] « Les Tvish de la Pracandhasenamukha » sur le site de l’Archimagistère : https://archimagistere.world/civilisation/les-Tvish-de-la-Pracandhasenamukha/

1 réflexion sur “Vers une justice restauratrice : réformer pour une société en équilibre”

  1. Enfin ! une pratique de la justice qui soit dans l’honneur et la droiture 🙂 Quel cadeau !

    Si cela peut être d’un quelconque intérêt, je pratique depuis 2005 avec une technologie quantique: la sonologie quantique qui redonne à chacun sa vibration d’origine conférée par ses noms. vibrations que l’âme veut venir expérimenter. « Au début était le Verbe et le Verbe s’est fait Chair»; une possibilité de décristalliser les traumas vécus depuis la conception. Un travail de transformation doux, efficace et transformateur qui permet de revenir à Soi 🙂
    Merci pour cet autre bel article Lea !

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