Le nouveau paradigme en question

La fin de l’année 2024 et le début de l’année suivante se sont montrés déterminants quant à l’encours des événements devant conduire à l’embouchure du nouveau destin de l’Humanité comme à l’événement le plus attendu, le plus redouté ou le plus ignoré du monde: le passage de la civilisation humaine de ce monde dans une toute nouvelle logique, un ordonnancement entièrement neuf, une manière radicalement différente d’envisager la réalité, bref, un nouveau paradigme global impliquant une redéfinition intégrale des notions de politique, d’économie, de civilisation, d’humanisme, d’unité, en somme, de tout ce qui fait la structure organisationnelle d’une race intelligente à l’échelle mondiale.

Entre une infime minorité qui a attendu, dans la pénibilité de l’impatience et la lassitude face aux délais rencontrés, ce passage en lequel elle a fini par perdre foi, et une immense majorité qui n’a jamais eu conscience de ce destin commun à tous comme étant le seul et unique possible selon le degré actuel d’évolution de l’Humanité, et surtout selon le sens qu’elle aura donné à cette évolution, fondé sur l’orientation imposée par les tenants du pouvoir financier mondial, la Terre entière a senti le vent tourner au début des années 2020, alors que rien, en apparence, ne semblait pouvoir réellement confirmer de manière concrète, l’arrivée d’une nouvelle ère, elle, fondée sur autre chose que la suprématie du pouvoir de l’argent.

Rétrospective

Après que la Pracandhasenamukha a passé deux années à tenter de manipuler à son avantage les leviers de la réalité globale, elle finit par s’en rendre maître en 2020. Ayant établi un protocole de divulgations d’abord, puis d’actions ensuite, visant à finaliser l’instauration d’un nouveau régime de transition entre le monde d’avant et le monde d’après, les grands médias nationaux et internationaux ayant été repris au groupement d’individus dévolus au contrôle de la Presse, plus particulièrement diligenté par Israël, et à ladite « cabale » telle qu’on s’appliquait à la nommer sur Internet, les premières informations divulguant les réels motivations et agissements de tels ou autres individus connus et institutions diverses et variées, ont commencé à être diffusées par les acteurs majeurs de l’information, mondiale, notamment CNN aux États-Unis et le journal Le Monde en France. Ces premières divulgations ont été accueillies, avec surprise de notre part, dans un élan collectif de mécontentement et de rejet, criant au scandale et au « complotisme », « même de la part des médias officiels », nous obligeant à faire immédiatement volte-face afin d’éviter un refus collectif du nouveau paradigme, lequel aurait alors été considéré comme une gigantesque escroquerie. Cette appréciation aurait, de fait, fait échec à toute chance d’avenir lié à une possible sortie de l’ornière de la part de l’Humanité. Ce recul stratégique indispensable a donc imposé à la Pracandhasenamukha de revoir sa copie en termes de stratégie. Nous avons donc, ensemble, convenu que le meilleur choix possible serait de revenir à la situation habituellement connue par la Terre entière afin de calmer sa rogne face à ce qu’elle estimait être une impossibilité de fait, tant sa confiance était profonde en le système global qu’elle honnissait pourtant, tout en la concevant comme impossible à renverser.

Il a donc été requis de créer une simulation sociétale équivalente au monde duquel la Terre venait d’être extraite tout en en refusant l’évidence; simulation qui a encore cours aujourd’hui. Cette dernière ne peut être alimentée éternellement, faute de finir par laisser l’Humanité encourir le même destin que si ses prédateurs historiques étaient encore au pouvoir, moins les risques personnels encourus par les individus faisant preuve de noblesse d’âme. En outre, le nouveau paradigme, baptisé « Archimagistère » par le Hiérodarque, a été architecturé de bout en bout, sur mesures, pour l’encours de l’évolution actuelle de l’Humanité, expressément pour elle, mais aussi et surtout pour le moment présent correspondant à cet encours. Laisser l’Humanité, au titre de son indispensable confort, se reposer sur une simulation du « monde d’avant », aussi crédible soit ladite simulation, ne pourrait que faire évoluer différemment la civilisation humaine, la rendant inapte, in fine, à intégrer ce paradigme conçu, donc, pour elle et les temps actuels.

De mi 2020 à fin 2024, tous les efforts ont été fournis afin de faire obliquer l’appréciation collective de l’Humanité quant à la pertinence de la poursuite sur la voie jusqu’alors empruntée, et induire en l’esprit de tous, individuellement et collectivement, l’idée selon laquelle un changement radical de civilisation serait la seule échappatoire possible hors de l’enfer de ce monde en cours d’effondrement, mettant l’accent sur les aberrations les plus évidentes face à une civilisation oppressée et rendue inapte, là aussi, à poursuivre son évolution sous la guidance d’un régime systémique se présentant comme étant concrètement le plus parfait possible, mais causant pourtant le malheur du monde entier, si ce n’est le groupuscule d’ultra-riches profitant éhontément de ses failles: la démocratie.

État de la situation actuelle

Pour être clair, la simulation de la civilisation ancienne est parvenue au terme du secours temporaire qu’elle a pu représenter jusqu’à ce jour, en termes de refuge pour la conscience collective de l’Humanité. Durant les presque quatre ans et demi durant lesquels elle a eu cours, tout a été tenté pour atteindre deux objectifs:

1. Désenclaver, le plus délicatement possible, la conscience humaine de sa certitude qu’aucune autre civilisation n’était viable hormis celle dans laquelle elle avait toujours vécu, mêlant oppression, injustice, pouvoir de l’argent et contrôle des masses.
2. Lui faire prendre conscience, le plus violemment possible, de l’aberration que représente, aujourd’hui, cette même société, pour stimuler en elle le naturel élan de souhaiter s’en extraire de quelque manière que ce soit, sans regrets envers ce fameux… « monde d’avant » (qui est encore celui d’aujourd’hui très concrètement, quand bien même simulé).

À ce jour, les moyens utilisés pour ce faire, et malgré les progrès constatés, fonctionnent de moins en moins bien, demandant de plus en plus de temps pour des résultats de plus en plus minimes. Nous sommes clairement parvenus au terme de ce que « la simulation » avait à offrir, surtout depuis fin juin 2024 ayant signé concrètement la mise à l’arrêt du système mondial en tant que machine d’oppression faisant entrer la réalité en réaction à chaque stimulus visant à en contrarier la fluidité du fonctionnement pervers qui était le sien, contribuant à faire échouer les gens bienveillants, et réussir les autres. Le constat est cependant assez mitigé. La situation a clairement progressé, mais nous nous trouvons actuellement dans un effet de balancier de 50% sur chaque plateau.

Cela ne signifie pas que 50% de l’Humanité préfèrerait rester dans les conditions actuelles de vie. Cela signifie que 50% des individus de ce monde ne sont pas prêts pour un passage dans une civilisation radicalement différente de fait, quand bien même y aspirent-ils de tout leur coeur (mais selon leur vision personnelle des choses, les favorisant en propre, peu importe ce qu’il pourrait arriver à autrui, conformément à l’ancien paradigme finalement). Maintenant que nous venons tout juste de dépasser les quelque trois milliards d’individus en termes de recensement mondial (et non presque huit comme le clame l’ONU à dessein — pour les besoins de la simulation), un impact très différent peut avoir lieu sur les conséquences des choix collectifs de l’Humanité, dessinant son destin par ses pensées, ses sentiments et ses émotions.

Une préparation mentale a également été requise de la part des Archalchimistes, informés de certains aspects plus précis du plan envisagé que ne le sont les individus en général, puisqu’une connexion aussi puissante que précise lie les Archalchimistes au reste de l’Humanité, faisant d’eux ses représentants, du moins l’échantillon représentatif, analogiquement lié au collectif humain dans son ensemble, du meilleur de la nature humaine en termes de noblesse intérieure. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le Corps des Archalchimistes a un devoir de représentativité face au monde, et que s’ils ne sont pas prêts à affronter le passage, l’Humanité, de fait, ne peut l’être non plus. À l’inverse, s’ils le sont, les chances qu’y parvienne l’Humanité lui sont très nettement rendues favorables.

Impératifs

Nous nous sommes trouvés face à l’obligation d’un choix délicat: passer en force et une fois pour toutes, avec les dégâts causés par ces conditions difficiles, mais sûres et dans les temps, ou tenter d’attendre encore pour un passage un peu plus doux, mais risqué quant à l’enclenchement d’un début d’obsolescence du paradigme dans lequel glisser collectivement, mettant en péril l’avenir qui y est réservé à l’Humanité dû à un décalage alors incorrigible produit par un cap d’évolution tenu trop longtemps dans la simulation, mais surtout hors de l’Archimagistère.

Il a donc fallu prendre une décision éclairée dont le coût, comme d’habitude, puisse être moindre dans tous les cas par rapport au bénéfice apporté, sachant qu’on ne peut définitivement plus compter gagner sur tous les tableaux. Fin septembre dernier, la Hiérodarchie avait pris la décision d’enclencher effectivement l’Apolytocratie à une date précise compte tenu des éléments connus alors. Il se trouve que le travail du Couple Impérial en ce sens a permis une possible redéfinition des conditions dans lesquelles le passage en Apolytocratie allait pouvoir s’opérer, permettant leur réaménagement non négligeable.

Nouvelles dispositions

Entre fin 2024 et début 2025, une rencontre du Couple Impérial avec un contingent détaché de l’Amirauté de la Pracandhasenamukha a eu lieu à Prague afin de déterminer la nature des meilleures conditions possibles à attribuer à ce passage. Cette première rencontre sous cette forme et dans ces conditions particulières, s’étant étendue sur plus de dix jours, a été nécessaire dans le but, d’une part, de permettre un partage exhaustif des différents points de vue quant à l’issue à prévoir pour ce monde relativement à sa sortie de la dystopie actuelle. D’autre part, un nouveau modus operandi en est ressorti suite à une possibilité de réactualisation, au niveau quantique, des lignes de temps et de leur possible gestion, présidant au champ de possibilités sur lequel a pu récemment s’ouvrir le destin de l’Humanité. Rappelons à cet effet l’ampleur assez considérable représentée par les dix-sept centres d’ingénierie quantique appartenant à l’Archimagisterium, répartis aux quatre coins du monde.

Un ordre direct du Couple Impérial à l’intention de la Pracandhasenamukha (en tant qu’autorité opérationnelle) a donc été émis en ce sens le 10 janvier dernier, annulant et remplaçant les dispositions prises fin septembre 2024, quant à la date à laquelle il sera le plus opportun d’enclencher l’Apolytocratie. Le secret entourant cette date est toujours de mise car à chaque occasion de prendre cette décision, l’enclenchement en rapport a été rendu factuellement impossible dû à la focalisation mentale collective du petit groupe d’individus qui en avait été informés, pétris par la peur, le doute, l’espoir semé de doutes ou l’incrédibilité de l’hypothèse en rapport, ponctuée d’espoirs… Ces émotions, particulièrement fortes focalisées sur l’événement attendu, dû la capacité quantique de l’observateur de modifier l’encours d’une expérience de physique mais également, à certains égards, de la réalité à l’échelle humaine et pour les mêmes raisons, a systématiquement faussé la donne initiale du facteur déclenchant, mettant en échec les tentatives d’enclenchement comme un violent vent contraire pourrait faire manquer sa cible à un tireur d’élite logé au sommet d’un toit. Les paramètres permettant cet enclenchement sont suffisamment fins et les influences noétiques et émotionnelles contradictoires assez puissantes, pour interférer avec ces mêmes paramètres et rendre, de fait, impérative, la tenue du secret à cet égard.

Pour faire le plus simple possible, il existe actuellement, dans cette équation, deux variables et une constante. Cette dernière est manifestée par le fait que quoi qu’il advienne à présent, à la nouvelle date établie de manière définitive et irréversible, l’Apolytocratie sera enclenchée, quoi qu’il advienne, quelles qu’en soient les conséquences. Les deux variables sont, pour leur part, représentées par ces deux circonstances:

1. Le positionnement général de l’Humanité à cet égard. Quand bien même cette information est relative à une part non négligeable de l’inconscient de l’Humanité, donc active en arrière-plan de la conscience de veille ordinaire, elle n’en est pas moins agissante à son niveau sur le comportement global et collectif.
2. La capacité des Archalchimistes à représenter la race humaine de manière juste, droite et adéquate.

Pour notre part, nous sommes en train d’opérer une prise en tenaille de tous les organes officieux du pouvoir en ce monde, les organes les plus officiels, donc politiques, étant déjà sous contrôle mais aussi et surtout dépourvus de tout pouvoir réel; les articulations du système sociétal démocratique étant beaucoup trop rigides et pervertis dans leur rigidification, quasiment cadavérique, pour espérer que quelque changement que ce soit puisse en naître, au-delà des propagandes diverses et variées et des manipulations rhétoriques de nature politique, qu’elles soient informatives ou électorales. Deux pôles politiques en faveur (non officielle) de l’Apolytocratie se retrouvent de nouveau sur la ligne de front du paysage géopolitique au moment crucial qui se représente à nous tous, tout comme elle le fut à l’occasion du dernier événement majeur ayant eu pour objectif d’enclencher le processus de basculement dans une nouvelle civilisation: le binôme Trump – Poutine, exactement dans la même configuration qu’en 2020, la présence (réelle) des membres du « Deep State » en moins; tous ses représentants, par milliers, ayant été exécutés, en 2020 toujours, l’apparition fictive de grandes figures en rapport, sont encore « présentes » en apparence, sur les réseaux sociaux notamment et à la télévision, pour les besoins en crédibilité de la simulation. Et l’opinion public concernant tant l’un que l’autre des deux hommes politiques ci-avant cités, informés de nos agissements et aux ordres face à nos stratégies opérationnelles, en dit long sur ledit positionnement de l’Humanité (dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs, les avis étant bien plus partagés aujourd’hui que par le passé, les deux hommes, en 2020, ayant été, en grande majorité, quasiment honnis).

En conclusion

Toujours est-il que nous ne sommes pas encore au bout des actions ayant pour objectif de réunir toutes les conditions afin de permettre le passage dans les « moins pires » conditions possibles à l’échelle mondiale. Le Couple Impérial a encore inscrit à son agenda des déplacements aussi impératifs que déterminant en ce sens, et après Paris, Bucarest, Hambourg, Budapest jusque début 2024 pour y opérer un travail de fond destiné à épurer nombre de situations représentant des écueils profonds à hauts risques d’échec pour les chances d’émergence de l’Apolytocratie, puis, dans une toute autre perspective, Prague fin 2024, c’est à présent Munich, Vienne et Londres qu’ils doivent se rendre afin de réunir, à leurs niveaux respectifs et pour la part qu’il leur revient, les conditions à partir desquelles les autres enclenchements, favorables à la transition de civilisation, seront rendus possibles au jour « J » établi par leurs soins.

Soyez certains que les prises de position des uns et des autres, des individus les plus influents du monde au dernier des sans-abris, sont à présent déterminantes dans la balance relative aux conditions dans lesquelles le passage sera opéré. Les Archalchimistes ont reçu la consigne, toutes proportions gardées naturellement, de ne plus accorder leur priorité qu’aux conditions à remplir afin de rendre les plus favorables possibles, les conditions dans lesquelles ce passage devra s’opérer, quoi qu’il arrive. Ces dernières seront clairement déterminées par le degré de résistance, ou à l’inverse, d’acceptation, du passage lui-même et de la nécessité de tout abandonner de l’ancien monde derrière soi. Les alternatives en ce sens sont extrêmement nombreuses, allant du glissement joyeux aux flammes d’une guerre nucléaire, en apparence du moins, mais non moins terrifiante pour autant. Chacun est individuellement mis face à ses propres responsabilités quant au destin qu’il souhaite voir embrasser par le monde auquel il appartient: le monde démocratique de la désolation, ou l’éclosion de l’Apolytocratie au Royaume planétaire et unifié de Terremère-Gaïa.