Quel lien entre le Hiérodarque et les compositeurs de certains « Hymnes »?

QUESTION:

En écoutant les hymnes (magnifiques) je me suis rendue compte que certaines mélodies me semblaient familières. Via Shazam j’ai pu découvrir qu’ils venaient de compositeurs comme « Two Steps from Hell », T. Bergersen, Audiomachine, et plus surprenant, d’un groupe de Hip Hop « La Coka Nostra » (pour l’Hymne de La Célébration du un sans Second) dont je ne sais quoi penser, que ce soit pour leurs paroles ou leur tête de mort et révolvers comme effigie. Je ne trouve pas ça très lumineux. Quel est le rapport entre le Hiérodarque et ce groupe de Hip Hop? Le Hiérodarque a-t-il des droits sur toutes ces musiques? Je les trouve tellement belles, inspirantes et lumineuses, particulièrement celles de « Two Steps from Hell », je ne comprends pas comment elles ont pu être associées à l’industrie cinématographique hollywoodienne. Le nom « Two Steps from Hell » me laisse également songeuse. C’est pour brouiller les pistes?

REPONSE:

Tout d’abord, une rectification est nécessaire. Ledit « Hymne de la Célébration du Plan du UN sans second » n’a pas été composé par La Coka Nostra. Son titre original est « Dark Harbor », composé par Nick Phoenix du célèbre duo, en effet, « Two Steps from Hell ». Shazam devrait revoir sa copie. Cela étant, nous nous attachons uniquement à l’inspiration que procure une mélodie, au sens qui peut lui être donné, et à l’énergie à laquelle la rattacher, dans le choix du corps d’un hymne de l’Âge de Diamant, pas à son auteur, ni à son « background ». Si un compositeur devait, ne serait-ce qu’une seule fois dans sa vie, connaître une haute inspiration, et parmi un ramassis d’ordures musicales comme il en existe tant, composer une seule pièce qui soit un diamant, faudrait-il, pour autant, jeter ce diamant? Nous n’en sommes pas convaincus du tout, d’autant que la transmutation représente le cœur de métier des Archalchimistes, et que tout peut être transmuté, et ainsi purifié de toute influence délétère.

Quoi qu’il en soit, les compositeurs des pièces qui constituent effectivement les Hymnes de l’Âge de Diamant, ont fait le choix de se montrer particulièrement inspirants dans leurs créations, du moins la plupart du temps. Ils ont un rôle très particulier à jouer dans le cadre des temps actuels dans lesquels l’Humanité se trouve projetée, notamment lorsqu’il s’agit de l’illustration musicale de certaines énergies très précises, représentant peu ou prou, les fondements de la civilisation de demain (tout de même), ainsi qu’un pont entre le précédent que nous quittons, et le suivant que nous abordons.

Concernant la notion de droits, la plupart des musiques constituant ce registre a priori consacré à l’illustration des bandes annonces de productions cinématographiques en effet, sont libres de droits. Pas toutes, mais c’est le cas de beaucoup d’entre elles. Les tout premiers hymnes ont d’ailleurs été créés uniquement sur base des morceaux composés par Nick Phoenix et Thomas Bergersen, lesquels détenaient quasiment le monopole de ce registre, au point qu’aucune de leurs compositions (constituant tout de même quarante-trois albums) ne pouvait être téléchargée sans un numéro de licence de production, étant donc, à cette époque, strictement réservées aux professionnels, avant que le groupe ne s’ouvre finalement au public. L’engouement de ce dernier pour ce style musical est monté crescendo, en parallèle avec la décision d’en faire celui, emblématique, de l’Âge de Diamant lui-même, à l’image de la civilisation qui était appelée à lui seoir: un monde proche de l’image de « l’heroic fantasy ». Relativement à la préséance des lois propres au nouveau paradigme, où la notion de droits, notamment attachés à celle de la « propriété intellectuelle », sera entièrement redéfinie, et par le fait que l’Archimagisterium n’est soumis à aucune autre loi que celles qui président à la civilisation suivante, et aucunement à celles qui définissent encore le monde actuel, aucun droit n’est sujet à paiement par ses soins à quelque auteur ou compositeur que ce soit, ni à quelque titre que ce soit, tel que ce sera le cas dans la civilisation en Apolytocratie, faisant suite à celle, encore actuelle, de la soi-disant démocratie. Cela étant, nul ne gagne le moindre argent avec ces musiques, qui ne sont, sauf exceptions particulières, partagées pour l’instant avec personne à titre public.

Quant au nom « Two Steps from Hell », nous tenons de Nick Phoenix lui-même (en 2012), le fait qu’il s’agissait là, en effet, d’une garantie de tranquillité pour le duo formé avec Thomas Bergersen, face à la menace constante, dans ce milieu entre autres, de devoir correspondre au modèle imposé aux gens souhaitant réussir: être toujours… à deux pas de l’enfer!

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