Que doit-on faire de ses enfants?

Que devons-nous apprendre à nos enfants aujourd’hui?
Devons-nous suivre un mouvement plus qu’un autre? Devons-nous écouter les conseils toujours plus avisés des générations précédentes?
On nous a appris à perdre nos repères et nos enfants en subissent les conséquences. Il est de notre devoir de réapprendre les bases pour pouvoir leur transmettre quelque chose de fiable.

Alors je ne prétends pas savoir mieux qu’un quelconque expert ce qu’il se passe dans le cerveau de mon fils si je m’énerve, mais je sais en revanche que si je ne le fais pas, c’est la Vie elle-même qui le fera à ma place. Si je ne lui donne pas les bases dans un cadre exemplaire, il va déborder et c’est lui qui devra passer du temps de son âge d’adulte à réapprendre ce que je ne lui ai pas appris parce que je voulais « bien faire ». Bien faire selon quoi? Selon qui? Selon ma belle-mère qui a toujours son mot à dire? Selon la caissière qui me regarde de haut en bas parce que mon fils fait un caprice? Selon les enseignants qui suivent des programmes de propagande pour correspondre à la civilisation de laquelle on sort et qui est tellement exemplaire à tout égard que, comme chacun peut le constater, elle ne génère aucun problème, en sachant résoudre tous ceux que les autres lui causent? Selon Docteur Machin qui prône « l’éducation bienveillante », « non-violente », et franchement humiliante pour les parents qui deviennent esclaves des moindres mots et gestes de leur enfants?

Alors oui, excusez-moi, la science dit que nous nuisons au développement correct de notre enfant si on crie quand il écrit sur les murs ou qu’on le laisse pleurer quand on va faire pipi, si on ne réagit pas en le rassurant à la moindre contrariété, et si on ne lui offre pas ce qu’il veut pour qu’il se sente intégré face à ses camarades qui font subir les mêmes pressions à leurs parents sous le saint prétexte de vouloir être comme les autres.
Bon, admettons que je sois à côté de la plaque. Pensez-vous qu’en nous rendant esclaves de nos enfants nous allons les rendre libres de pouvoir s’exprimer pleinement dans leur vie d’adulte de façon évolutive?

Selon moi, il est donc sincèrement acceptable et même impératif de revoir nos « normes » d’éducation. Chaque enfant est différent, tout comme chaque parent. Il n’y a donc pas de « comportement-type » à promulguer ou prôner. En revanche nous pouvons muscler notre jeu et arrêter de mettre notre instinct sous le tapis dans le seul but de pouvoir entrer dans une case prédéfinie. Nous devons reprendre les rênes de l’avenir de notre Humanité et cela commence par éduquer nos enfants en conséquence, pour qu’il ne soit ni capricieux, ni égoïstes, ni inconscients du fait que ce qu’ils sont, font, pensent, ou disent, aura des répercussions autour d’eux et donc sur le monde. Ne dit-on pas que nous ne sommes qu’à seulement cinq personnes de tout un chacun dans le cadre de notre réseau relationnel étendu?

Crédit photo : Pixabay

2 réflexions sur “Que doit-on faire de ses enfants?”

  1. Bonjour,

    Merci pour cette réflexion interpellante.
    Quand vous dites : « Ne dit-on pas que nous ne sommes qu’à seulement cinq personnes de tout un chacun dans le cadre de notre réseau relationnel étendu? » , vous voulez dire que nous ne nous occupons très fort que de cinq personnes dans notre entourage ? Que nous hiérarchisons tel une pyramide, les quidams qui nous entourent ? Cinq, ça a l’air fort peu en effet.

    Merci pour votre réponse.

    1. Bonjour Prakanva,
      Non ce n’est pas ce que je dis.
      Admettons que nous partions de vous, vous connaissez quelqu’un qui connait quelqu’un et ainsi de suite. Arrivé à la 5e personne, vous pouvez avoir un lien avec tout un chacun, qui que vous preniez dans votre entourage et quelque soit la personne avec qui vous cherchez ce lien.
      Par exemple, votre collègue à un frère, qui à une voisine, qui va chez son dentiste, qui lui dit qu’un de ses client travaille avec V. Poutine. Vous êtes ici arrivé de proche en proche jusqu’à lui dans le cadre de votre réseau relationnel étendu.
      J’espère avoir répondu à votre question.
      Bien à vous,
      L.J.

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