Qu’est-ce que la « vraie vie » ?… Vaste sujet ! Ce qui m’interpelle le plus c’est qu’il y a autant de réponses différentes que d’individus. Comment se fait-il que nous ayons tous une vision différente de ce que serait la « vraie vie » ? Certains diront que cette formulation sous-entend qu’il puisse y avoir une « fausse vie ». Cela pourrait-il être le cas ? Et si notre appréciation de cette réalité de la « vraie vie » était tronquée ? Comment y voir clair dans tout cela ?
Pour ne citer qu’un seul exemple de « vraie vie », selon une personne que j’ai côtoyée et qui vivait dans une grande capitale, le scénario se répétait chaque jour à l’identique. Elle quittait son domicile à l’aube, en prévision des deux heures de trajet passées dans les embouteillages (à respirer le bon air des pots d’échappement, n’est-ce -pas…), elle effectuait ses huit heures de travail, subissant le stress de la pression du résultat et de la rentabilité, sous peine d’être jetée pour être remplacée par une autre, moins échaudée qu’elle et plus manipulable ou modelable. Puis venait le même temps de trajet que celui effectué le matin pour le retour au domicile, voire plus, car devant faire moult fois le tour du pâté de maisons, parfois pendant plus d’une heure, jusqu’à trouver, enfin, une place pour garer son véhicule. Elle retrouvait alors sa famille, toujours pressée, par l’heure avancée, de faire manger ses enfants, de les mettre au lit, et n’ayant que trop rarement le temps de reconnecter ou d’échanger vraiment avec eux. Puis généralement, venait le temps du film du soir, afin de couper le mental et ne surtout pas trop penser à l’absurdité des jours défilant ainsi. N’est-ce d’ailleurs pas le but du divertissement ? Faire « diversion », nous détourner du sens profond des choses ?
C’est « ça », la « vraie vie » ? Non ! Bien sûr que non !
Pour la plupart des gens, la « vraie vie », c’est avoir un travail, une famille, une vie sociale et éventuellement des activités dites « épanouissantes » (sportives, artistiques, associatives, etc). « Ça », c’est « sérieux ». Les personnes sortant de ce cadre sont généralement sévèrement jugées, considérées comme farfelues, a minima, mais plus fréquemment taxées d’irresponsables, ou encore perçues comme ayant perdu le « bon sens » ou le sens des « priorités ». Pour d’autres, la « vraie vie » s’ancre dans un contexte de contrainte ou de restriction (comme le travail), une obligation à laquelle on se soumet pour avoir le droit de continuer à vivre.
Ceci étant, je crois que notre vision de la « vraie vie » est vraiment évolutive, car influencée par plusieurs variables.
L’une des variables serait notre perception de ce que l’on croit être, soit en termes de rôle joué soit en termes de nature profonde. Sommes-nous le fils ou la fille de nos parents ? L’époux ou l’épouse ? Le père ou la mère ? Croyons-nous n’être que… quelques os, de la chair, 5 litres de sang, enfermés dans un sac de peau ? Qu’est-ce qui nous anime ? Qui croyons-nous être VRAIMENT ?
Je crois que la justesse de la réponse à la question de ce qu’est la « vraie vie » dépend de ce à quoi nous nous identifions. Bien au-delà des limitations du mental, des pactes familiaux ou de divers enchaînements que nous pourrions avoir, comme autant d’écueils à éviter.
Une autre variable serait notre degré de prise de conscience de la réalité du monde dans lequel nous vivons actuellement. Il est de notre responsabilité d’accepter de voir les choses en face, au-delà des apparences, voir bien plus loin que cela. Il est de notre responsabilité d’accepter de voir les aberrations et les horreurs dont ce monde est empreint ainsi que l’état d’esclavage auquel l’Humanité est réduite. Et alors surtout… d’accepter de se réveiller et d’écrire ensemble notre propre Histoire. Avec un grand H ! Celle que nous choisissons dès maintenant, pas demain, mais maintenant !
La « vraie vie » apparaît dès lors telle une évidence aux yeux de tous. Connectés à ce qu’il y a de Meilleur en nous, nous percevons alors, que cette essence profonde est aussi présente en tous, comme en toutes choses. Tout est interrelié, et chaque pas que nous faisons, nous le faisons pour TOUS. Nous avons alors à cœur d’évoluer, toujours un cran plus haut, afin de devenir, tout simplement… des gens bien.
C’est cela, la « Vraie Vie », à mes yeux.
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Bonjour Céline et à Nous Tous,
C’est effectivement pas simple La Vie pour le Mental, vue sous l’angle de la multitude, de la diversité et de la différenciation. Se poser la question de la vraie vie à soi-même pousse à aller loin dans la direction de vouloir comprendre le but de la vie. Baigné dans la Culture du Mental, je passais par les étapes de la réalisation tumultueuse pour donner sens à ma vision, d’une « belle vie », d’une « vie réussite », d’une « vie parfaite » . Je m’adaptais à être discipliné et à l’écoute de mes parents, les enseignants et les instructeurs ; à suivre les démarches exemplaires, à assimiler les « recettes » de la réussite de la part des gens qui ont réussi leurs vies… mais çà évolue toujours autrement et on finit par se consoler avec les stéréotypes comme : c’était une autre époque où les repères étaient autres, etc. A cause du changement permanent, à la longue le mental interprète ces changements comme à des menaces grandissantes et il finit par nous pousser à adopter un mode de vie « sécurisante », en se réfugiant derrière les routines de faire les choix de scénario à l’identique, en donnant à la répétions le sens de la normalité ou encore le sens de la perfection effective représentée par la notion de « bien gagner » sa vie, par le truchement simplissime qui est la comparaison du montant de salaire parmi ses semblables.
On arrive toujours à voir plus clair une situation à condition de l’avoir traversée, comme par exemple la capacité de comprendre mieux pour en parler de la Jeunesse que lorsque l’on n’y est plus. Ce que je veux dire c’est que La Vie est comme une réitération singulière. En ce qui me concerne, il a fallu retrouver la compréhension rationnelle pour le mental, de ce que c’est La Réincarnation, son processus et son but, pour m’en sortir. C’est un enseignement métaphysique, dispensé par FRANK HATEM, qui m’a le plus apporté et m’aide depuis lors à évoluer vers le But évolutif de l’Unité. Il dit de manière impactante, en synthèse, ceci : « il y a deux manières d’évoluer, ou bien on évolue par l’expérience ou bien on évolue par la compréhension ». La première est plus longue et avec beaucoup de souffrance, c’est pour cela que la deuxième est indispensable à enseigner dès le plus jeune âge pour éviter le maximum de souffrance. Et pour moi c’est le début d’une vraie vie libératrice.
Par cette occasion je profite pour soumettre une question sur La Réincarnation à L’Archimagisterium, dans le rubrique Question Réponse.
Avec Sincérité et en Unité
KIM