QUESTION :
Comment est né l’Archimagisterium ?
Comment est-ce-que ça s’est construit ?
D’où viennent celles et ceux qui en sont à l’origine ? (pays, cultures, enseignements, croyances, …).
Vous utilisez sur le site des mots que je n’ai jamais entendus …. D’où viennent-ils ?
REPONSE :
Dans un premier temps, nous souhaitons attirer l’attention sur l’ambigüité du sens attachée à la question « comment ». Nous ignorons si cette question est orientée vers la manière, le moyen, ou vers la raison ayant présidé à la naissance de l’Archimagisterium. Dans le souci de la plus grande exhaustivité possible dans notre réponse, nous allons tenter de nous montrer synthétiques en termes d’argumentation.
« Archimagisterium » est un nom parmi d’autres possibles, et ne représente en définitive qu’un ensemble de codifications organisationnelles correspondant, dans un premier temps, à des corrections puissantes par rapport aux délires gouvernementaux du passé ayant conduit à l’oppression des peuples et aux désastres écologiques que tout le monde connaît. Plus tard en revanche, lorsque ce qui sera devenu le peuple unifié du Royaume de Terremère sera installé dans ce nouveau modèle sociétal correspondant parfaitement à ses besoins et à ses aspirations, et surtout en permettant la satisfaction inconditionnelle, l’Archimagisterium aura, dès lors, moins besoin de corriger les erreurs du passé, commises intentionnellement par les tenants du pouvoir, que de représenter une ligne directrice, un vecteur, un confluent vers un accomplissement individuel et collectif.
Le système organisationnel qu’il représente pour l’instant entend donc essentiellement corriger tous les dysfonctionnements structurels sur lesquels a été fondée la civilisation connue jusqu’alors, voire qui en constituaient les fondements. Cet aspect correctif, dans un premier temps, est exclusivement fondé sur base de concepts d’existence sans rapport avec la manière de penser d’aujourd’hui, laquelle est héritière du passé proche. Par définition, le paradigme nouveau prend exclusivement ses racines dans les perspectives futures d’une logique de vie qui échappe encore actuellement à la pensée humaine, si imminentes soient-elles, empêchant quiconque de s’en faire une idée correcte, puisque les références mentales sont encore biaisées par les seules références du passé. Ce renouvellement intégral est motivé par la nécessité de mettre l’Humanité en rupture profonde avec ce dont elle est issue, devant éviter un réflexe de retour vers son histoire, ayant constitué sa seule référence, et ainsi lui éviter de retomber dans ses mauvaises habitudes et tentations des temps anciens et définitivement abrogés aujourd’hui. En effet, le conditionnement social oriente collectivement les esprits vers une orientation de la pensée, imposée au moyen de facteurs d’influence puissants, par les Prédateurs de l’Humanité, même si aujourd’hui disparus. Les solutions qui ont parfois été proposées par les uns ou les autres aux grands problèmes de civilisation, n’ont jamais représenté que des alternatives possibles issues de l’ancien paradigme lui-même. Or, nulle solution durable et efficace, donc également incorruptible, ne peut être envisagée sur base du paradigme ancien, lequel est verrouillé en termes de progrès. Pour pallier cette limitation, il faut être capable de s’extraire entièrement de ce contexte, permis grâce à un degré d’évolution de conscience que l’Humanité n’a pas encore atteint, et de très loin. En revanche, cette transition d’un paradigme à l’autre va lui permettre concrètement d’effectuer le bond attendu dans l’évolution de sa propre conscience, ôtant les freins posés sur sa psyché collective, et lui permettre de s’élancer vers l’avenir que ses Prédateurs lui avaient interdit jusque-là. En somme, il faut à l’Humanité, quelque chose ou quelqu’un (ou les deux) pour se faire l’initiateur de ce saut quantique, dégager le terrain afin de le rendre possible, donner l’impulsion permettant l’élan de départ, autant qu’entretenir ensuite la dynamique acquise, tout en balisant le chemin afin d’éviter à la civilisation humaine de se dérouter sitôt remise sur les rails de son évolution. Actuellement, c’est ce qui pourrait le mieux possible résumer la nature et la fonction de l’Archimagisterium. L’Humanité, tout en en ressentant le besoin impératif pour la suite de son existence, ne peut pour autant être elle-même l’auteur de sa propre sortie de l’ornière, d’une part à cause d’un manque de recul évident, dû au réflexe de ne se référer, parce qu’elle n’a pas d’autres choix, qu’à des références d’un passé pervers qu’elle sera obligatoirement tentée de reproduire (à seul titre d’exemple le modèle de la démocratie, ignorante des autres alternatives possibles), plutôt qu’à un avenir dont elle ignore tout.
La question relative aux gens « à l’origine de l’Archimagisterium » n’a pas de sens en soi. Il n’existe pas de « gens » à cette origine ni à proprement parler. Seul le Hiérodarque en est précisément l’architecte, et en définitive, à partir de fin 2021, à ses côtés le cinquième Ordre Tvish de la Pracandhasenamukha, celui desdites « Purificatrices ». Mais on ne peut pour autant les considérer comme étant des « gens » en tant que tels.
Quant aux nouveaux mots employés, ils correspondent en effet à une nouvelle terminologie, rompant avec le vocabulaire traditionnel du passé, exprimant des concepts n’ayant pas de précédents. Ils sont, eux aussi, la formalisation d’une évolution, cette fois appliquée au langage, donc aussi à l’esprit, évolution qui s’ouvre, comme tout le reste, vers de nouveaux horizons propres au paradigme de l’Archimagistère puisque tel est l’avenir de ce monde à présent, à l’exclusion de tout autre.
Bonsoir,
merci pour cette réponse .